
Science et Pseudo-Sciences n°294
Les articles de ce numéro à lire en ligne
Sommaire
Éditorial. Le goût du merveilleux p. 1
Du côté de la science p. 2
Impact des traumatismes : à quoi servent les psychologues ? (Jacques Van Rillaer) p. 6
Aux sources d’une pré-histoire fantastique p. 18
L’archéologie romantique, une pseudo-archéologie (entretien avec Jean-Loïc Le Quellec) p. 19
Notes de lecture p. 28
Philippe Buache, géographe d’exception ou devin ? (Frédérique Rémy) p. 31
Placebo, es-tu là ? (Jean Brissonnet) p. 38
Une étrange cuisson (Kamil Fadel) p. 49
L’affaire du Mediator : le point de vue du clinicien (André Grimaldi) p. 56
A propos du réchauffement climatique p. 59
La science, la politique et l’honneur de l’Académie (Michel Naud) p. 60
Dialogue avec nos lecteurs p. 65
Notes de lecture p. 68
Autour du Big Bang p. 78
La maladie infantile de la cosmologie : le Big Bang chaud (Jean-Claude Pecker) p. 79
La théorie du Big Bang rend bien compte des décalages observés (Suzy Collin-Zahn) p. 87
En soutien au professeur Marc Fellous
Les débats scientifiques ne se règlent pas devant les tribunaux p. 95
Réflexion sur des stratégies rationalistes. Pourquoi aller dans le mur ? (Hervé This) p. 100
Un monde fou, fou, fou… p. 109
Dialogue avec nos lecteurs p. 114
Notes de lecture p. 119
La vie de l’AFIS p. 128
L’édito
Le goût du merveilleux
Avec la nouvelle année, radios, journaux et télévision auront, n’en doutons pas, laissé la part belle aux astrologues et voyants pour nous décrire ce que l’année 2011 nous réservera. Bien rares sont ceux qui on l’honnêteté (la cruauté ?) de passer au crible de la réalité de l’année écoulée les prédictions médiatisées auparavant. Il y a exactement 70 ans, Jean Rostand écrivait déjà, à propos des phénomènes de prémonition et de voyance ces quelques lignes qui gardent toute leur actualité 1 : « Pour ce qui est des phénomènes de voyance ou de prémonition, je n’ai entendu que des bavardages plus ou moins adroits où les heureuses rencontres ne dépassaient pas ce que pouvaient produire tout ensemble la coïncidence fortuite (le hasard fait souvent beaucoup mieux que les médiums !) et la finesse psychologique des “voyants” souvent exercé à interpréter la physionomie, l’aspect général de la personne qui interroge. »
1 Jean Rostand, « L’homme et le supranormal », 1940, in L’homme (Idées nrf Gallimard, éditions de 1962, page 164)