
Science et Pseudo-Sciences n°292
Les articles de ce numéro à lire en ligne
Sommaire
Éditorial. « Suivre la nature » ou connaître la nature pour agir ? p. 1Du côté de la science p. 3
Le trouble obsessionnel-compulsif (Jacques Van Rillaer) p. 7
La nature : c’est ce qu’on a inventé de mieux après les OGM ! (Béatrice de Reynal et Valérie Godefroy) p. 15
Aaah... la « Nature » ! (Martin Brunschwig) p. 20
L’encéphalopathie spongiforrne bovine : où en sommes-nous après les crises de 1996 et de 2000 ? (Jeanne Brugère-Picoux) p. 22
L’homéopathie en Afrique : une farce sinistre et révoltante... (Jean-Paul Krivine) p. 32
La destruction des vignes OGM de l’INRA : science et technologie sont les cibles des saccages p. 37
Arguments pseudo-scientifiques pour justifier un saccage (Louis-Marie Houdebine) p. 39
Les risques induits par les toxines Bt des OGM sont-ils bien évalués ? (Louis-Marie Houdebine) p. 41
Les gènes de résistance aux antibiotiques des OGM sont ils dangereux ? (Louis-Marie Houdebine) p. 47
« Médecine personnalisée », la part du bluff et celle de la réalité (Bertrand Jordan) p. 50
Power Balance, EFX : les bracelets qui ont le vent en poupe... (Brigitte Axelrad) p. 53
L’effet Clever Hans et la « communication facilitée » (Brigitte Axelrad) p. 59
Une histoire de fou : à propos de sourcellerie (Jacques Girard) p. 61
Les conceptions de l’univers, d’Aristote au Big Bang (Jean-Claude Pecker) p. 66
L’alterscience, une autre forme d’opposition à la science (Alexandre Moatti) p. 72
Un monde fou, fou, fou... p. 79
Dialogue avec nos lecteurs p. 82
Un medium... des media p. 89
Pour une autre approche du vieillissement cérébral : à propos du livre Le mythe de la maladie d’Alzheimer » (Martial Van der Linden) p. 94
Notes de lecture p. 100
Alain Cuniot (1919-2010) p. 114
Blog à part p. 116
L’édito
« Suivre la nature » ou connaître la nature pour agir ?
« En fait, ce qui saute aux yeux, c’est que la Nature accomplit chaque jour presque tous les actes pour lesquels les hommes sont emprisonnés ou pendus lorsqu’ils les commettent envers leurs congénères. Selon les lois humaines, le plus grand crime est de tuer. Or la Nature tue une fois chaque être, souvent après des tortures prolongées, pareilles à celles qu’infligent délibérément à leurs semblables les pires monstres dont l’histoire nous rapporte les méfaits [..] »
1 John Stuart Mill, La Nature, éditions La Découverte 2003, page 68, probablement rédigé entre 1854 et 1858 et publié à titre posthume en 1874.
2 ibid, page 62. ibid, page 59.
3 Leur mission de chercheur consiste aussi à éclairer les choix. En tant que citoyens, ils sont concernés et impliqués comme n’importe quels citoyens.