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Que penser des jus végétaux pour l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants ?

Publié en ligne le 30 mars 2022 - Alimentation -

Aussi connus sous l’appellation abusive de « laits végétaux », les jus végétaux les plus courants sur le marché sont dérivés de céréales (avoine, riz), de légumineuses (soja, arachide), de fruits à coque (amande, noix de coco, noisettes) et parfois de pseudo-céréales (quinoa, amarante). Rappelons déjà une évidence : ce ne sont pas des laits. Ils sont fabriqués « par émulsion d’une farine végétale en suspension dans de l’eau. Par exemple, le jus de soja est préparé industriellement à partir de graines trempées, dépelliculées, broyées, mélangées à de l’eau, puis cuites » [1]. L’appellation « lait » est réservée aux produits d’origine animale depuis 2017 dans l’Union européenne [2], mais elle reste courante en Amérique du Nord pour désigner des jus végétaux.

Depuis quelques années, les jus végétaux ont la cote, avec une croissance des ventes entre 10 % et 20 % par an en Europe, Asie et Amérique du Nord depuis 2015 [3]. Cette croissance résulte à la fois du développement du mouvement végane, de l’association du végétal avec la santé et le bien-être [4], de l’augmentation des auto-diagnostics d’intolérance au lactose ou aux protéines de lait de vache (voir plus bas), de la recherche de goûts différents et enfin de l’inclination à réduire l’utilisation des ressources de la planète : les jus végétaux ont un coût en carbone deux à trois fois moindre que le lait de vache et nécessitent deux à dix fois moins d’eau par litre produit [5]. Les consommateurs sont très majoritairement féminins et appartiennent principalement à la tranche d’âge des 26-55 ans [6].

Maternité, Stanislas Wyspianski (1869-1907)

L’utilisation en cuisine de jus végétaux remonte à l’Antiquité et peut-être même au-delà ; le « lait de noix » à Rome et dans la Méditerranée ainsi que le « lait d’amande » au Moyen Âge étaient d’usage commun. On en trouve aussi des traces en Chine en 1700 [7]. Dès 1929, on tente des formules de jus végétal à partir de soja pour les enfants allergiques aux protéines de lait de vache [8]. Cependant, leur usage alimentaire actuel pour les nourrissons et les jeunes enfants pose question. En effet, le lait maternel, le lait du biberon ou, plus tard, le lait de vache qui est le plus couramment consommé par les êtres humains enfants ou adultes de par le monde sont tous d’origine animale. Les jus végétaux peuvent-ils les remplacer ?

Le lait maternel

Celui-ci est, chez les mammifères, un liquide que la mère produit avec des glandes mammaires à partir de la fin de la grossesse et qui est destiné à nourrir son bébé. Le lait maternel fournit tous les nutriments essentiels à la croissance du bébé et à son développement osseux, musculaire, cognitif. Il est si parfaitement adapté au bébé que celui-ci survit difficilement sans les nutriments qu’il apporte. Le lactose, le principal glucide du lait, apporte chez l’humain 30-40 % de l’énergie du lait et est également impliqué, avec diverses protéines du lait, dans l’absorption intestinale du calcium, du magnésium et du phosphore, et dans l’assimilation de la vitamine D [9].

Dans l’Antiquité et les temps médiévaux, le sevrage pratiqué vers un an, avec le remplacement de l’allaitement par la nourriture solide, était une étape très difficile, marquée par de nombreux cas de malnutrition ou de décès des enfants à l’âge de 3-4 ans [10]. Le lait (ou le fromage à pâte cuite riche en calcium) reste en effet nécessaire et important même après le sevrage. Par exemple, la faible consommation de lait de vache ou humain chez l’enfant de trois à dix ans est associée à une taille plus petite et une mauvaise condition osseuse [11], ainsi que des carences notamment en calcium ou vitamine B2 [12].

Pourquoi utilise-t-on principalement du lait de vache dans les biberons ?

Les animaux (domestiqués) dont la composition du lait est la plus proche de celle de l’Homme sont la vache [9] et la chèvre, cette dernière ayant même la préférence récente des scientifiques [13]. Leur lait n’est pas encore utilisable directement pour le bébé humain, mais en le combinant avec d’autres composés, on peut parvenir à se rapprocher du lait humain. C’était le sens de la démarche de Liebig, l’inventeur du lait « maternisé », dit encore lait artificiel ou préparation infantile (voir encadré ci-dessous).

De manière générale et comparativement aux laits de vache, mais aussi de bufflonne, de chèvre, de brebis et autres ânesses et dromadaires, le lait humain est particulièrement pauvre en protéines et en minéraux tels que le calcium, le magnésium, le phosphore, le sodium [9]. En revanche, il contient de nombreuses vitamines. La « richesse » d’un lait est évidemment fonction de l’environnement dans lequel vit l’animal ou l’humain et de ses besoins. Ainsi, les laits de renne, de wapiti ou de yak sont parmi les plus énergétiques et gras.

Substitut du lait maternel


Depuis au moins l’Antiquité, puisqu’on a même trouvé dans un papyrus égyptien la mention d’une boisson infantile faite de « lait de vache et de grains de blés bouillis » [14], l’Homme a tenté de remplacer le lait maternel par un autre lait de mammifère (chèvre, vache, ânesse), lorsque le bébé était séparé de sa mère (absence, abandon, décès, maladie). Il s’est cependant trouvé confronté à de nombreux cas de

malnutrition et de décès. Il nous semble évident aujourd’hui d’incriminer la composition de ces laits mais, faute de démarche scientifique solide, ce n’est qu’au XVIIIe siècle que l’on a commencé à le comprendre : au-delà des problèmes d’hygiène et de maladies qui touchaient tous les enfants, on a remarqué dans les hôpitaux que les enfants allaités étaient moins nombreux à mourir que les enfants nourris avec des laits d’autres animaux [8]. La composition du lait de vache est analysée dès le début du XIXe siècle : on se rend alors compte qu’il contient plus de protéines et moins de glucides que le lait humain.
En 1865, Justus von Liebig, un chimiste allemand (celui de la marque de soupes), propose un premier substitut artificiel commercialisable au lait maternel. La boisson est à base de malt, de bicarbonate de potasse et de farine de blé à ajouter au lait de vache. Il est suivi par Henri Nestlé, chimiste suisse qui propose un aliment plus pratique incluant le lait (après concentration) et présenté sous forme de farine en 1867 [15]. Le succès de ce produit sera le point de départ de la création de la firme du même nom, mondialement connue.

Le lait est donc un liquide très complexe et riche en micronutriments divers qu’il convient de bien considérer quand il s’agit de nourrissons dont c’est la source exclusive d’alimentation, au moins jusqu’à quatre mois.

Allergie aux protéines de lait de vache

Environ 2 % à 6 % des enfants seraient allergiques aux protéines de lait de vache dans leur première année [16], un trouble qui se résout naturellement pour 80 % à 90 % de ces enfants à l’âge de six ans [17]. Des questionnaires chez les jeunes adultes ont montré que la prévalence réelle de cette allergie est dix fois moins élevée que le nombre de personnes qui s’auto-diagnostiquent allergiques [16]. Il semble que les parents surestiment aussi la prévalence chez leurs enfants [16], en raison d’une part de la complexité du phénomène allergique, aux allergènes et aux symptômes très variables, et d’autre part de la confusion qu’ils font avec l’intolérance au lactose, le glucide présent dans tous les laits d’origine animale, humain inclus. L’intolérance au lactose est bien moins grave qu’une allergie, et touche d’ailleurs un grand nombre d’adultes (de 20 à 40 % des Nord-Européens, de 60 % à 100 % des Asiatiques) [18]. Elle découle de la disparition progressive, après le sevrage, de la lactase, l’enzyme qui permet de dégrader le lactose. Elle ne concerne donc pas les nourrissons, sauf dans des cas rarissimes comme une absence de lactase d’origine génétique. Toujours est-il que certains parents renoncent au lait de vache pour leurs enfants sur la base de croyances souvent fausses. En raison de ces supposées allergies, de convictions végétaliennes, véganes ou écologistes, ou tout simplement par goût, une part croissante de la population se tourne vers les jus végétaux, y compris pour l’alimentation de jeunes enfants voire de nourrissons dans certains cas [19].

Les jus végétaux sont-ils adaptés aux nourrissons et aux jeunes enfants ?

Pour répondre à cette question, la première approche consiste à analyser la valeur nutritionnelle des jus végétaux [20, 21]. Quel que soit le jus, la teneur en lipides y est plus faible que dans le lait de vache et humain. Celle en protéines y est plus faible que dans le lait de vache (à l’exception du lait de soja) et le plus souvent inférieure à celle du lait humain. L’intérêt des protéines est d’apporter les acides aminés essentiels au fonctionnement du corps humain. Or les protéines végétales contiennent des acides aminés dans des proportions moins adaptées aux besoins humains que les protéines animales [22]. Par exemple, les céréales manquent de lysine tandis que les légumineuses souffrent d’un déficit en méthionine et cystéine. Cela signifie en particulier que pour atteindre les besoins quotidiens du corps en acides aminés, il faut varier la consommation de protéines végétales ou en consommer bien davantage que les protéines animales (on parle d’un rendement protéique réduit pour les protéines végétales). En définitive, dans un verre de jus végétal, la quantité de protéines assimilées est moindre que dans un même verre de lait d’origine animale.

Mais surtout, les teneurs en micronutriments des jus végétaux apparaissent faibles. Par exemple, pour les nutriments comme les vitamines B2, B3, B5 et B12, ainsi que le phosphore, leur teneur dans un grand verre (24 cl) de lait écrémé de vache dépasse 10 % des besoins quotidiens ; ce n’est le cas pour aucun des jus végétaux de soja, de riz, d’amande, de noix de coco et de cajou [21]. De nombreux jus végétaux sont cependant renforcés en micronutriments (notamment les deux plus importants, calcium et vitamine D) mais l’efficacité de ces complémentations, notamment leur assimilation, reste incertaine scientifiquement [20, 21].

Amandiers en fleurs, Paul Signac (1863-1935) Cliché Didier Descouens, licence CC-BY-SA 4.0

La seconde approche consiste à évaluer les conséquences de la substitution de lait animal par du jus végétal chez les enfants. Au-delà des cas de nourrissons décédés reportés dans les médias (voir par exemple [23]), certaines études ont rassemblé plusieurs cas de nourrissons en sévère malnutrition et en retard de croissance après avoir été nourris aux seuls jus végétaux sans complémentation [19, 24]. Les complications étaient graves : état convulsif, malaise, anémie, hématome cérébral, détresse respiratoire, troubles de la conscience, fracture osseuse spontanée, perturbations biologiques. Scientifiquement, une série de cas aussi dramatiques soient-ils n’est pas conclusive, pas plus que les entretiens avec un expert, les forums Internet et les articles à tendance « végane », « naturel », « santé ». Il faut des études ou rapports documentés. Or il est évidemment difficile, du point de vue pratique et éthique, de monter une étude scientifique avec des nourrissons puisque cela pourrait potentiellement les mettre en danger.

Toutefois, une étude de cohorte canadienne récente sur 5 000 enfants un peu plus âgés, de deux à six ans, a estimé que le remplacement d’un verre (25 cl) de lait de vache par un verre de jus végétal conduisait à une taille inférieure de l’enfant de 0,4 cm [25]. Une carence en vitamine D (hors supplémentation, par ailleurs recommandée par la Société française de pédiatrie [26]), est aussi visible chez les enfants de un à six ans selon le niveau de substitution du lait de vache par des boissons végétales [27].

À la lumière de ces résultats, les Académies de pédiatrie, les sociétés savantes ou agences gouvernementales liées à la petite enfance et à la nutrition, par exemple américaines [28] ou françaises [29], déconseillent formellement la substitution du lait maternel ou de la préparation pour nourrisson par des jus végétaux avant un an, et ne sont en général pas favorables aux jus végétaux au moins jusqu’à trois ans. Cela n’implique évidemment rien pour l’adulte ou même l’adolescent, qui n’ont pas les mêmes besoins nutritionnels et ont des capacités supérieures de compensation, via les apports issus d’autres aliments par exemple.

Alimentation des enfants de 0 à 3 ans
Avis de la Société française de pédiatrie

Pour les enfants, de la naissance à l’âge de 4-6 mois

  • Les préparations pour nourrissons à base d’isolats de protéine de soja répondent aux mêmes exigences réglementaires que celles à base de protéines de lait. Elles sont donc adaptées à l’alimentation des nourrissons de cet âge. Les préparations à base de soja n’ont cependant aucune supériorité nutritionnelle par rapport à celles à base de lait de vache. Leur intérêt est ainsi limité et leur emploi surtout recommandé pour les enfants nés dans une famille végétalienne.
  • Les laits d’autres animaux (chèvre, brebis, jument, ânesse…) ou les produits proposés comme substituts des préparations pour nourrissons à base de produits végétaux (soja lorsqu’il ne s’agit pas de préparation pour nourrissons, amandes, châtaignes…) sont à éviter formellement car non adaptés aux besoins du nourrisson. Ils peuvent être à l’origine de carences, de déséquilibres nutritionnels et d’infections graves.

Alimentation de l’enfant en bas-âge (de 1 an à 3 ans)

  • La consommation de laits d’autres animaux (chèvre, brebis, jument, ânesse…) ou d’autres produits présentés comme pouvant convenir à l’alimentation des nourrissons (généralement à base de produits végétaux : soja lorsqu’il ne s’agit pas de préparation pour nourrissons ou de suite, amande, châtaigne…) est à éviter formellement car, bien plus encore que le lait de vache, ils peuvent être à l’origine de carences et de déséquilibres nutritionnels.
  • Le lait (y compris le lait maternel si c’est le choix parental), au moins 300 ml par 24 heures et les produits lactés (yaourts, desserts lactés, fromages…) doivent rester la base de l’alimentation.
Laits pour l’alimentation des moins d’un an
L’avis de l’Anses


Suite au signalement de plusieurs cas graves de malnutrition chez de très jeunes enfants ayant été partiellement ou totalement nourris avec des boissons autres que le lait maternel ou des préparations infantiles (lait premier et deuxième âge), l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) s’est autosaisie de l’évaluation des risques liés à ces produits dans l’alimentation des nourrissons.

Les produits considérés dans cette évaluation sont des boissons courantes comme les boissons végétales parfois présentées comme des « laits végétaux » (à base par exemple de soja, de riz, d’amande, etc.), ainsi que les laits d’origine animale (par exemple chèvre, ânesse, brebis, jument, etc.). Ces boissons ont récemment connu un fort développement, et sont consommées en complément ou même en remplacement des produits formulés pour répondre aux besoins des nourrissons. Ces pratiques de substitutions partielles ou totales sont parfois appliquées par certains parents aux nourrissons pour des raisons d’allergies, d’intolérance aux préparations infantiles ou encore simplement par conviction.

Recommandations de l’Agence

  • Les parents doivent être informés du fait que les boissons courantes, qu’elles soient d’origine végétale ou animale, ne conviennent pas aux nourrissons âgés de moins d’un an : elles ne peuvent se substituer au lait maternel et aux laits infantiles 1er et 2e âge, cette pratique pouvant être à l’origine d’accidents graves.
  • L’Agence rappelle que le lait maternel est l’aliment le mieux adapté aux besoins du nourrisson. Elle souligne également l’importance de l’alimentation de la mère au cours de la période de grossesse et d’allaitement. Une attention toute particulière doit être portée aux femmes ayant une alimentation de type végétalien ou végane (sans produits d’origine animale), qui doivent recevoir une complémentation en vitamine B12 pendant ces périodes cruciales.
  • En l’absence d’allaitement ou en complément de celui-ci, il est à noter qu’à chaque âge correspond un lait approprié : de 0 à 4-6 mois le lait premier âge, de 4-6 mois à un an le lait deuxième âge (ou « préparation de suite »), après un an mieux vaut privilégier le lait de croissance, par rapport au lait de vache, qui ne correspond aux besoins nutritionnels de l’enfant qu’à partir de trois ans.
  • En cas d’intolérance du nourrisson aux protéines de lait de vache, des préparations pour nourrissons, formulées à partir de protéines végétales, peuvent être prescrites par des médecins, mais il s’agit toujours de préparations spécialement formulées pour couvrir les besoins des nourrissons.

Source


En conclusion

Bien que très digestes et écologiquement intéressants, les jus végétaux ne sont pourtant pas nutritionnellement équivalents au lait maternel ou au lait de vache. Pour s’en rapprocher, ils sont souvent renforcés artificiellement en micronutriments, mais aussi en glucides, en lipides ou en protéines. Toutefois, les jus végétaux n’apportent pas de bénéfices en termes de santé aux enfants de moins de six ans. Par ailleurs, il n’est pas recommandé de donner des jus végétaux en substitution du lait animal aux enfants de moins de 2-3 ans. Selon le consensus scientifique actuel, c’est même dangereux pour ceux de moins d’un an.

Références


1 | Ringgenberg E et al., “Physico-chemical characterization of soymilk particles as a function of their volume fraction : comparison with theoretical systems”, Food Biophysics, 2012, 7 :244-57.
2 | Cour de justice de l’Union européenne, « Les produits purement végétaux ne peuvent pas, en principe, être commercialisés avec des dénominations qui, telles les dénominations “lait”, “crème”, “beurre”, “fromage” ou “yoghourt”, sont réservées par le droit de l’Union aux produits d’origine animale », Communiqué de presse n° 63/17, 2017. Sur curia.europ.eu
3 | Market Research Reports, “Plant-based beverages market worth $19.67 billion by 2023, at a CAGR of 12.0 %”, Report, 2019. Sur food-and-beverages.over-blog.com
4 | Mintel, « Tendances mondiales en matière d’alimentation et de boisson 2021 », News, 2017. Sur mintel.com/blog
5 | Poore J, Nemecek T, “Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers”, Science, 2018, 360 :987-92.
6 | Polytech Lille, « Les laits végétaux 2015 », Étude de marché, 2015. Sur polytech-lille.fr
7 | Génie Alimentaire, « Les laits végétaux ou véganes », 2020.Sur genie-alimentaire.com
8 | Castilho SD, Filho AAB, “The history of infant nutrition”, J Pediatr (Rio J), 2010, 86 :179-88.
9 | Muehlhoff E et al., Milk and dairy products in human nutrition, FAO, 2013. Sur wiley.com
10 | Dittmann K, Grupe G, “Biochemical and palaeopathological investigations on weaning and infant mortality in the early Middle Ages”, Anthropol Anz, 2000, 58 :345-55.
11 | de Lamas C et al., “Effects of dairy product consumption on height and bone mineral content in children : a systematic review of controlled trials”, Adv Nutr, 2019, 10 :S88-96.
12 | Henriksen C et al., “Nutrient intake among two-year-old children on cows’milk-restricted diets”, Acta Paediatr, 2000, 89 :272-8.
13 | Leong A et al. “Oligosaccharides in goats’ milk-based infant formula and their prebiotic and anti-infection properties”, Br J Nutr, 2019, 122 :441-9.
14 | Alimentarium, “The history of baby bottles”, 2015. Sur alimentarium.org
15 | Pfiffner A, Henri Nestlé : vom Apothekergehilfen zum Gründer eines Weltunternehmens : 1814-1890, NZZ, 1996.
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18 | Storhaug CL et al., “Country, regional, and global estimates for lactose malabsorption in adults : a systematic review and meta-analysis”, Lancet Gastroenterol Hepatol, 2017, 2 :738-46.
19 | Lemale J et al., « Conséquences nutritionnelles de l’utilisation des jus végétaux chez le nourrisson de moins d’un an : étude multicentrique », Arch Pédiatrie, 2016, 23 :544-5.
20 | Singhal S et al., “A comparison of the nutritional value of cow’s milk and Nondairy beverages”, J Pediatr Gastroenterol Nutr, 2017, 64 :799-805.
21 | Schuster MJ et al., “Comparison of the nutrient content of cow’s milk and nondairy milk alternatives : what’s the difference ?”, Nutr Today, 2018, 53 :153-9.
22 | Botella C, Les protéines végétales : intérêts et limites, Thèse en sciences pharmaceutiques, Université Grenoble Alpes, 2021.
23 | Bort R, “A couple was convicted of killing their baby with a diet of vegetable milk”, Newsweek, 14 juin 2017.
24 | Fourreau D et al., « Complications carentielles suite à l’utilisation de “laits” végétaux, chez des nourrissons de deux mois et demi à 14 mois (quatre cas) », Presse Médicale, 2013, 42 :e37-43.
25 | Morency ME et al., “Association between noncow milk beverage consumption and childhood height”, Am J Clin Nutr, 2017, 106 :597-602.
26 | Vidailhet M et al., “Vitamin D : still a topical matter in children and adolescents : a position paper by the Committee on Nutrition of the French Society of Paediatrics”, Arch Pédiatrie, 2012, 19 :316-28.
27 | Lee GJ et al., “Consumption of non-cow’s milk beverages and serum vitamin D levels in early childhood”, J Assoc Medicale Can, 2014, 186 :1287-93.
28 | Healthy Eating Research, “Parents and caregivers”, 2021. Sur healthydrinkshealthykids.org
29 | Anses, « Avis relatif aux risques liés à l’utilisation de boissons autres que le lait maternel et les substituts du lait maternel dans l’alimentation des nourrissons de la naissance à 1 an », 2013. Sur anses.fr


Thème : Alimentation

Mots-clés : Régime alimentaire