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Influence de la Lune : une histoire à dormir debout

Publié en ligne le 22 mars 2022 - Science et médias -

Nos usages médiatiques sont ainsi faits que pour qu’une étude scientifique se retrouve dans les colonnes de nos journaux, il faut généralement qu’elle soit nouvelle et apporte une information sensationnelle. Il est en effet beaucoup plus « prestigieux » ou « médiatique » de montrer qu’une substance ou un phénomène naturel influence quelque chose chez l’Homme, plutôt que de constater une absence de lien, même si, pourtant, les deux sont tout aussi intéressants scientifiquement.

Ainsi, deux études récentes (janvier 2021) portant sur l’influence de la Lune sur le sommeil [1] et sur les cycles menstruels [2] ont bénéficié d’un certain écho médiatique [3, 4, 5, 6, 7] : « La pleine Lune vous empêche de dormir, c’est prouvé ! » [6] ou « Oui, la Lune a une influence sur notre sommeil » [4] ou encore « La Lune aurait bien un lien avec le cycle menstruel des femmes » [7]. Publiées dans la renommée revue Science Advances 1, dont elles faisaient la couverture, elles vont dans le sens de croyances bien ancrées. On dénombre en mai 2021 plus de 160 articles de presse basés sur ces deux articles.

La Bohémienne endormie, Henri Rousseau (1844-1910)

Cependant, une étude expérimentale doit être évaluée au regard de ce qu’elle contient (fiabilité des mesures et rigueur de l’analyse) ainsi que de l’ensemble des connaissances déjà disponibles pour que des conclusions solides puissent être tirées.

Ce que dit l’étude sur le sommeil

Des chercheurs argentins et américains ont demandé à 98 personnes appartenant à trois communautés amérindiennes Toba, dans la province de Formosa en Argentine, de noter les détails de leur sommeil. La première n’avait pas accès à l’électricité, la deuxième y avait un accès limité, tandis que la dernière vivait dans un environnement urbanisé. Ils voulaient vérifier l’hypothèse selon laquelle les nuits de pleine Lune seraient associées à un sommeil réduit dans les communautés ayant un accès limité ou nul à l’électricité. Le sommeil des participants a été enregistré pendant deux mois (ce qui est une des grandes forces de cette étude, la plupart des études équivalentes n’enregistrant le sommeil que sur quelques jours ou semaines). Les chercheurs ont ainsi observé de façon indiscutable que dans les environnements urbains, les participants dorment moins (environ une demi-heure) et se couchent plus tard, indépendamment de la Lune. De plus, ils ont également remarqué que dans les nuits précédant la pleine Lune (et où cette dernière est donc bien visible après le coucher du Soleil), la durée du sommeil est plus courte et l’heure du coucher plus tardive d’environ dix à vingt minutes en moyenne.

L’effet est faible, mais statistiquement significatif pour les populations rurales. D’ailleurs, les participants ont eux-mêmes indiqué dans les interviews réalisées par les auteurs qu’ils utilisent traditionnellement la lumière supplémentaire de la Lune ces soirées-là pour avoir plus d’activités sociales. Qu’ils dorment moins à cette occasion n’est donc pas si étonnant. Ainsi, ce n’est probablement pas tant que la Lune empêche de dormir, mais plutôt que sa lumière permet une plus grande activité nocturne, lorsqu’il n’y a pas d’accès à un éclairage artificiel.

La Jeune Fille et la Lune, Karl Pärsimägi (1902-1942)

En revanche, les auteurs indiquent également retrouver le même effet, mais de moindre amplitude, pour les groupes vivant en milieu rural avec accès à l’électricité ou en milieu urbain. Dans ce dernier cas, impossible de l’attribuer à la seule lumière de la Lune, et les auteurs évoquent un possible effet gravitationnel. Cependant, l’analyse statistique montre que ce résultat n’est pas significatif. En effet, l’écart de durée de sommeil est faible, entre 0 et 21 minutes (intervalle à 95 %), et associé à une forte dispersion.

De plus, pour la communauté vivant sans électricité, si en moyenne le sommeil est effectivement plus court peu avant la pleine Lune, il est également réduit dans les mêmes proportions peu avant la nouvelle Lune (où cette dernière n’est pas visible le soir), et maximal lors du premier quartier (alors qu’elle est visible après le coucher du Soleil). Ces derniers résultats sont difficilement explicables par la lumière de la Lune ou par un effet gravitationnel ; ils suggèrent surtout que ces variations sont vraisemblablement liées à d’autres paramètres que les cycles lunaires, non contrôlés dans l’étude (qui, sur cette communauté, a une faible puissance statistique avec 25 personnes).

Les auteurs notent par ailleurs que, pour les participants pris individuellement, la durée du sommeil et l’heure de coucher sont souvent corrélées avec le cycle lunaire : la durée de sommeil est maximale un peu avant la nouvelle Lune et minimale un peu avant la pleine Lune. Cet effet est faible, mais observable pour une large part des participants, notamment pour les populations urbaines ou celles ayant un faible accès à l’électricité.

Cependant, en examinant en détail les données de l’article, on constate de très grandes disparités. Le sommeil de certains (dans les trois communautés) peut ne pas suivre ce cycle ou présenter de fortes déviations. Et ceux dont le sommeil semble effectivement suivre une sinusoïde d’une période de trente jours ne sont parfois pas en phase avec le cycle lunaire (sommeil le plus long quelques jours avant la pleine Lune au lieu du plus court ou décalage d’une semaine par exemple). Ceci est compatible avec le hasard et peut être lié aux variations des autres paramètres non contrôlés dans l’étude.

Un peu de méthode


Pour étudier l’impact d’un paramètre (par exemple l’influence de la Lune) sur un phénomène (le sommeil, les règles, etc.), la meilleure méthode consiste à comparer les mesures (du sommeil par exemple) de deux groupes de personnes équivalentes, l’un impacté par le paramètre (le sommeil d’un groupe de personnes pendant des nuits de pleine Lune) et pas l’autre (le même enregistrement, mais les nuits sans pleine Lune) – ou de suivre l’évolution en fonction des phases de la Lune. Cependant, de nombreux autres paramètres peuvent influencer le phénomène étudié. Dans le cas du sommeil, l’âge et le sexe des individus ont notamment un fort impact. Alors comment dissocier ce qui est dû à la Lune ou aux autres paramètres ? La seule façon est de faire la comparaison sur un grand nombre de personnes, tout en vérifiant que les deux groupes sont comparables (même distribution d’âge, même ratio hommes/femmes, etc.). Cette puissance statistique est fondamentale, surtout pour étudier des effets faibles (comme ceux attribués à la Lune) par rapport aux variations de durée de sommeil d’une nuit à l’autre ou entre deux personnes. Seule une étude portant sur un grand nombre d’enregistrements est susceptible de moyenner suffisamment l’impact des autres paramètres et de faire la différence entre des résultats qui pourraient être obtenus uniquement « par hasard » et un effet réel. De ce point de vue, deux publications portant sur une trentaine de personnes à chaque fois sont beaucoup moins fiables qu’une seule portant sur des milliers de personnes.

De plus, une étude est insuffisante pour tirer une conclusion définitive. « Une étude ne fait pas le printemps. » Pour accéder à un niveau de preuve plus solide, il est nécessaire de regarder l’ensemble des études disponibles sur un sujet, leur cohérence et leur compatibilité avec le corpus des connaissances établis (peu importe qu’elles soient les dernières ou non).

La publication s’intéresse également à des enregistrements du sommeil de 463 étudiants de l’université de Washington et retrouve la même corrélation avec le cycle lunaire (durée de sommeil plus courte dans les jours précédant la pleine Lune, dans des proportions similaires). Ce résultat beaucoup plus inattendu, selon les dires mêmes des auteurs, est en revanche peu fiable. En effet, les étudiants n’ont enregistré leur sommeil que sur une à trois semaines. Il n’a donc pas été possible de suivre l’ensemble d’un cycle lunaire et il n’y a surtout aucune vérification que le groupe des étudiants enregistrés à la nouvelle Lune est bien comparable avec celui de la pleine Lune (ou qu’il n’y a pas d’impact lié à un examen, ou autre). Il n’est donc pas possible d’exclure que le résultat obtenu soit uniquement lié au hasard.

En conclusion, cet article prouve de façon indiscutable que ces communautés dorment un peu moins et se couchent un peu plus tard en zone urbaine qu’en zone rurale. Il apporte également des éléments de preuves qu’en moyenne, les communautés rurales dorment un peu moins avant la pleine Lune, en cohérence avec leur tradition et mode de vie où ils profitent de la lumière lunaire. Mais, quoi qu’en disent les auteurs, il ne prouve nullement l’existence d’un hypothétique effet lunaire sur le sommeil, gravitationnel ou non, qui agirait même en milieu urbain.

Un peu de recul

D’autres études se sont intéressées au lien entre le sommeil et le cycle lunaire. Une étude suisse de 2013 [8], régulièrement citée par les tenants d’une influence lunaire sur le sommeil, trouvait également un lien, avec entre autres paramètres une durée totale de sommeil réduite de vingt minutes « autour de la pleine Lune ». Là aussi, le nombre de participants était faible (33), et surtout leur sommeil n’était enregistré que sur une durée de quelques jours. Une analyse ultérieure de la composition des groupes a révélé que les auteurs n’ont vraisemblablement mesuré que l’écart de durée de sommeil lié à la différence d’âge et de sexe des deux groupes [9].

Une autre étude suisse de 2015 [10] est particulièrement remarquable. Elle portait sur plus de 2 000 personnes, ce qui en fait une étude incomparablement plus robuste. Aucune différence significative n’a été observée en fonction des phases de la Lune. Une troisième étude, toujours suisse [9], a comparé les enregistrements de plus de 23 000 nuits, et n’a pas trouvé non plus de corrélation entre la durée ou la qualité du sommeil et les phases de la Lune. Une étude canadienne a analysé le sommeil de 5 800 enfants sur plus de 33 000 nuits à domicile [11]. Les enregistrements étaient répartis en trois groupes (pleine Lune, nouvelle Lune et Lune montante ou descendante), et l’impact des autres variables ayant un fort impact sur le sommeil (âge, sexe, jour de mesure) était corrigé. Là encore, aucun effet ne fut observé en fonction des phases de la Lune. Le fait que trois publications avec une forte puissance statistique ne mesurent aucun effet constitue un argument beaucoup plus solide pour considérer qu’il n’y a pas d’influence de la Lune sur le sommeil.

Néanmoins, les auteurs de la publication de Science Advances [1] rejettent ces résultats car selon eux, le fait de moyenner uniquement sur trois phases de la Lune (pleine, nouvelle, montante ou descendante), ne permet pas de capter un effet qui n’aurait lieu que durant quelques jours, un peu avant la pleine Lune (et pas à la pleine Lune). Ce qui est vrai. En toute rigueur, il faudra donc de nouvelles analyses statistiques pour « prouver » expérimentalement, que la Lune n’influence pas le sommeil. Mais en attendant, il n’y a pas d’argument fort issu de l’observation pour considérer que c’est le cas. Et de toute façon, si un tel effet existait, il ne serait pas à la pleine Lune, comme le prétend la tradition, mais un peu avant…

Que dit la théorie ?

Mais la science ne se limite pas à l’accumulation de données expérimentales, elle permet surtout d’élaborer des théories à partir de ces données, qui peuvent permettre des prédictions et expliquer nombre de phénomènes.

À l’heure actuelle, tous les phénomènes physiques mesurables par l’Homme peuvent être décomposés (de façon plus ou moins complexe) en quatre forces fondamentales : la gravitation, l’électromagnétisme et les interactions nucléaires fortes et faibles. Écartons tout de suite les deux dernières qui ont un rayon d’action extrêmement faible (respectivement un million et cent millions de fois plus petit qu’un atome) et ne peuvent donc pas expliquer une interaction entre la Terre et son satellite, éloignés, rappelons-le, d’environ 400 000 km. L’interaction électromagnétique, qui inclut la lumière, peut agir à grande distance et semble donc un candidat plus sérieux. Mais à moins de dormir à la belle étoile, nos murs et volets modernes excluent qu’elle puisse avoir le moindre impact dans une pièce noire.

Dernière candidate possible, la gravitation, qui est d’ailleurs invoquée dans les deux articles [1, 2]. Cependant, aucun impact gravitationnel n’est attendu sur le sommeil. Les variations liées aux phases de la Lune sont totalement négligeables et indétectables par le corps humain.

Nous sommes en premier lieu attirés gravitairement par la Terre, puis ensuite par le Soleil (environ 1 500 fois moins) et enfin par la Lune (160 fois moins que le Soleil et 250 000 fois moins que la Terre). De plus, la gravitation liée à la Lune ne dépend que de la position et de la distance de la Lune par rapport à la Terre, et pas de la façon dont la Lune est éclairée par le Soleil (déterminant les phases de la Lune). Sans oublier que, du fait de la rotation de la Terre, la direction de l’attraction du Soleil et de la Lune change au sein d’une journée. Les variations du champ gravitationnel que nous subissons sont donc bien plus importantes au sein d’une nuit de sommeil qu’entre les phases de la Lune. Il y a deux marées par jour, et les phases de la Lune ne modifient que leur amplitude.

Lever de Lune, Venise, Carl Skånberg (1850-1883)

Bien sûr, peut-être qu’une future découverte révolutionnaire complétera la théorie de la physique, ajoutant, qui sait, une nouvelle forme d’interaction. Mais aujourd’hui, ce cadre est le plus robuste et permet d’expliquer au mieux toutes les données accumulées. Pour le remettre en cause, en affirmant par exemple que la Lune a une influence sur le sommeil, il faudrait un niveau de preuve exceptionnel, avec une bonne cohérence entre plusieurs études, chacune ayant une forte puissance statistique et une méthode très rigoureuse, qui soient indiscutables, ce qui est actuellement loin d’être le cas.

Une influence sur les cycles menstruels également ?

Le second article se penche sur les cycles menstruels [2] et analyse les agendas où 22 femmes ont noté pendant 5 à 32 ans les dates de début de leurs règles. Les auteurs définissent une « synchronisation lunaire » comme une suite d’au moins trois débuts de règles coïncidant avec la pleine Lune ou avec la nouvelle Lune. Sur les 22 femmes étudiées, 10 ne montrent jamais de synchronisation. Les autres présentent des synchronisations uniquement intermittentes et parfois ciblées sur la pleine Lune, parfois sur la nouvelle Lune. Il n’y a en outre aucun effet généralisé : une femme peut avoir ses cycles synchronisés à certains moments et pas à d’autres. De même, à un instant donné, une femme peut être synchronisée mais pas les autres. Enfin, pour la même personne, le degré de synchronisation peut rester stable, augmenter, ou diminuer avec l’âge. Comment, dans une telle situation, parler de « haute synchronicité avec la Lune » ou d’une « suggestion forte d’une influence [lunaire] sur les cycles reproducteurs humains », comme le font les auteurs ?

Il existe de plus des erreurs manifestes dans l’article : par exemple, il est écrit que deux sujets (n° 8 et n° 11) ne présentent aucune synchronisation, alors qu’il y en a dix dans le tableau publié. Des tests sur diverses périodes entre 27 et 32 jours sont effectués et les auteurs affirment que seule celle de 29,5 jours donne des résultats significatifs. Mais ils indiquent un peu plus loin que les périodes sidérales (27 jours) fonctionnent tout aussi bien... Ils citent également les cycles des autres primates, mais ne sélectionnent que ceux dont le cycle est proche de 30 jours : sont évacués chimpanzés (35 jours) et bonobos (plus de 33 jours). Globalement, les cycles chez les primates ont des durées variant selon les individus de 11 à 55 jours [12].

On pourrait aussi leur reprocher une sélection drastique des références à propos de l’existence d’effets lunaires sur divers pans de l’activité humaine (aucune ayant conclu à l’absence d’effet lunaire ne s’y trouve), ainsi qu’un ton polémique quand ils mentionnent les « sceptiques des rapports sur l’influence lunaire »...

La gravité via les marées est suggérée comme cause de cette « forte synchronicité » : les humains seraient capables de sentir les changements de pression atmosphérique liés aux marées ou les oscillations de champs électromagnétiques. Faut-il vraiment préciser que ces capacités de détection n’ont jamais été prouvées [13, 14] ?

En perspective ils proposent, pour étudier cet effet plus en détail, de tirer parti de données issues des applications mobiles utilisées par de nombreuses femmes pour suivre leurs règles. Or cela a déjà été fait, sans mettre en évidence le moindre lien avec la Lune [15].

Conclusion

C’est un des paradoxes de nos médias. En reprenant dans leurs articles ces deux études, les différents journalistes n’ont fait que citer des articles publiés dans une revue scientifique estimée. Et il est parfaitement exact que l’étude sur le sommeil « mesure un effet » pour les populations rurales avec un faible accès à l’électricité, même s’il est banal (avoir de la lumière permet de réaliser plus facilement des activités la nuit...). Ainsi, avec uniquement des personnes de bonne foi, le monde médiatique est ainsi fait que nous pouvons lire des articles affirmant l’exact opposé du consensus scientifique sur un sujet. Avoir le recul suffisant sur une étude n’est pas chose aisée, et il faut surtout s’efforcer d’aller
chercher toutes les informations manquantes avant de se faire une idée. C’est tout un apprentissage de l’esprit critique qui est à développer.

Pour finir, si vous avez peur de mal dormir avant d’aller vous coucher, inquiétez-vous des paramètres qui ont vraiment une influence sur votre sommeil (le tabac, l’alcool, le café ou le thé, le fait d’avoir une activité sportive tardive, l’exposition aux écrans le soir, un environnement de sommeil inadapté ou votre niveau d’anxiété) plutôt que des phases de la Lune.

Références


1 | Casiraghi L et al., “Moonstruck sleep : Synchronization of human sleep with the moon cycle under field conditions”, Science Advances, 2021, 7 :eabe0465.
2 | Helfrich-Förster C et al., “Women temporarily synchronize their menstrual cycles with the luminance and gravimetric cycles of the Moon”, Science Advances, 2021, 7 :eabe1358.
3 | Fritz JP, « Nos grands-mères avaient raison : on dort moins bien pendant la pleine Lune », L’Obs, 30 janvier 2021.
4 | de Robien P, « Oui, la Lune a une influence sur notre sommeil », Économie Matin, 1er février 2021.
5 | Fouquet M, « Selon une étude, la pleine Lune aurait bel et bien un effet majeur sur notre sommeil », Grazia, 29 janvier 2021.
6 | Salomon D, « La pleine Lune vous empêcherait de dormir, c’est prouvé ! », Le Bien Public, 7 février 2021.
7 | « La Lune aurait bien un lien avec le cycle menstruel des femmes », Pourquoi Docteur, 28 janvier 2021.
8 | Cajochen C et al., “Evidence that the Lunar Cycle Influences Human Sleep”, Curr Biol, 2013, 23 :1485-8.
9 | Cordi M et al.,“Lunar cycle effects on sleep and the file drawer problem”, Curr Biol, 2014, 24 :R549-50.
10 | Haba-Rubio J et al., “Bad sleep ? Don’t blame the moon ! A population-based study”, Sleep Medicine, 2015, 16 :1321-6.
11 | Chaput JP et al., “Are Children Like Werewolves ? Full Moon and Its Association with Sleep and Activity Behaviors in an International Sample of Children”, Front Pediatr, 2016, 4 :24.
12 | Encyclopédie Universalis en ligne, article « Primates : Biologie sexuelle et reproduction ».
13 | Brugère H, « Comment les animaux perçoivent les champs magnétiques », Science et pseudo-sciences n° 285, avril-juin 2009.
14 | Aurengo A, « L’électrohypersensibilité en huit questions », Science et pseudo-sciences n° 312, avril 2015.
15 | “The myth of moon phases and menstruation”, Clue, 17 avril 2019.

1 Science Advances est une revue de l’American Association for the Advancement of Science, qui publie notamment la revue Science. Le site de la revue présente également un processus de relecture par les pairs et un choix très sélectif des articles publiés (12 % des articles reçus en 2020).


Thème : Science et médias

Mots-clés : Croyance

Publié dans le n° 338 de la revue


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Les auteurs

Yaël Nazé

Astrophysicienne à l’université de Liège. Elle a également écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique (…)

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Jean-Jacques Ingremeau

Docteur en physique des réacteurs nucléaires.

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