Le corossol : une plante « 10 000 fois plus puissante que la chimiothérapie » ?
Publié en ligne le 2 juillet 2025 - Médecines alternatives -
On trouve çà et là sur Internet des sites affirmant qu’il existerait des plantes, et en particulier des aliments, qui auraient une action anticancéreuse quasi miraculeuse. Leur existence serait même cachée par les laboratoires pharmaceutiques pour ne pas faire concurrence à leurs médicaments. Parmi ces plantes, le corossol est ainsi souvent présenté comme un fruit « 10 000 fois plus puissant » que les traitements de chimiothérapie, et cela bien entendu sans leurs effets secondaires (voir par exemple [1]). Aussi nommé graviola, le corossol est le fruit du corossolier (Annona muricata de son nom scientifique), un arbuste des Caraïbes et de l’Amérique du Sud.
Il n’est pas aberrant d’imaginer qu’une plante puisse avoir un effet anticancéreux. Dans un précédent article [2], nous avions expliqué que de très nombreuses molécules de chimiothérapie sont issues ou dérivées de plantes (pervenche de Madagascar, arbre du bonheur, if du Pacifique, podophylle pelté, etc.). Alors pourquoi pas le corossol ?
Mais d’où vient cette affirmation ? Et est-elle vraie ? La plupart des promoteurs du corossol restent vagues, mais un site fournit des sources, ce qui nous permet de remonter le fil de l’information à partir de cet extrait : « Les propriétés des acétogénines ont été notamment étudiées par le professeur américain Jerry L. McLaughlin de l’université de Purdue dans l’Indiana. Dans une étude publiée en 1996, il affirme que certaines acétogénines du graviola sont “10 000 fois plus puissantes sur des cellules du cancer du côlon” que les produits couramment utilisés en chimiothérapie cancéreuse » [3].
D’où vient ce chiffre de 10 000 ?
L’article de McLaughlin a été publié dans le Journal of Natural Products en 1996, et s’intéresse aux graines de Annona muricata et non pas à ses fruits [4]. Il s’agit d’un article de chimie ayant pour objectif d’isoler et de caractériser de nouveaux composés dans la plante, en l’occurrence des molécules nommées acétogénines, d’en déterminer la structure chimique et certaines caractéristiques. Il ne s’agit donc pas d’un essai clinique de cancérologie.

On peut lire dans son introduction : « Le composé 1 était sélectivement cytotoxique pour les cellules d’adénocarcinome du côlon (HT-29) contre lesquelles sa puissance était 10 000 fois supérieure à celle de l’adriamycine » 1. Bizarrement, ce chiffre n’est repris nulle part dans le reste de l’article. Mais on trouve un tableau où les auteurs analysent l’effet in vitro de différentes substances issues des graines du corossol sur plusieurs types de cellules cancéreuses (poumon, sein et côlon) et fournissent la « concentration inhibitrice médiane » de ces composés, mais aussi celle de l’adriamycine, une molécule utilisée en chimiothérapie contre de nombreux cancers. La concentration inhibitrice médiane représente la quantité de composé permettant d’inhiber à moitié un processus biologique (ici, la prolifération cancéreuse). C’est une mesure classique de l’efficacité d’une substance. Ici, le « composé 1 » (la cis-annonacine) est actif contre les cellules de cancer colorectal à une concentration environ 2 000 fois plus faible que ne l’est l’adriamycine (et non pas 10 000, étrangement).
Mais le même tableau fournit aussi des valeurs de l’effet de ces molécules contre d’autres types de cellules cancéreuses. Et là, c’est l’inverse, puisque l’adriamycine est efficace contre les cellules de cancer du poumon à une concentration 200 fois plus faible que l’annonacine, et contre les cellules de cancer du sein à une concentration 50 fois plus faible.
Par ailleurs, les valeurs pour l’adriamycine n’ont pas été déterminées en même temps que les autres : il s’agit de valeurs indicatives datant de 1992, ce qui rend la comparaison un peu hasardeuse. Ces éléments font relativiser l’efficacité de l’annonacine par rapport à la chimiothérapie : en fait, seule l’adriamycine est concernée, et cela n’est vrai que contre un des trois types de cellules cancéreuses testées. Et n’oublions pas non plus que l’on parle d’un effet in vitro de certaines molécules issues de graines sur des lignées de cellules cancéreuses destinées à la recherche. Il ne s’agit donc pas de l’effet d’un traitement par le corossol chez un patient atteint d’un cancer.
La concentration nécessaire pour tuer des cellules cancéreuses in vitro n’est pas en soi une donnée suffisante pour déterminer si une molécule est apte à traiter un cancer. Déjà parce que cette étude n’a pas testé l’effet de l’annonacine sur des cellules humaines normales : peut-être qu’à cette même concentration, elle tue aussi les cellules normales. Or, pour qu’une molécule soit utilisable en chimiothérapie, il faut qu’il existe une dose à laquelle elle est suffisamment toxique pour les cellules cancéreuses sans l’être trop pour les cellules saines.
Ensuite, parce que dans la pratique, une molécule ne nécessitant qu’une faible concentration n’est pas forcément plus efficace ou moins toxique qu’une molécule nécessitant une forte concentration. Parmi les molécules actuelles de chimiothérapie, les doses utilisées sont très variables. Par exemple, pour la vincristine, elle est d’environ 2 mg par injection, alors que pour le fluoro-uracile (généralement nommé 5-FU), elle est d’environ 1 000 mg par injection. Il s’agit là des ordres de grandeur en conditions réelles chez l’humain, mais peut-on vraiment dire que la vincristine est 500 fois plus « puissante » que le 5-FU ? Non, c’est simplement qu’on injecte ces produits à des doses différentes. Mais ce qui importe, ce n’est pas la quantité nécessaire d’une molécule pour détruire des cellules cancéreuses, mais la capacité du traitement à combattre un vrai cancer chez un vrai patient. Pour dire si une chimiothérapie est plus efficace qu’une autre contre un cancer donné, les seuls critères pertinents sont le taux de guérison ou la durée de survie des patients. L’article de McLaughlin n’ayant pas étudié cette question, il ne dit donc pas grand-chose sur le corossol comme potentiel traitement contre le cancer.
De plus, lorsque des gens affirment qu’une plante « détruit le cancer », ils font l’erreur de croire que le cancer est une entité unique et homogène, qu’il existe « un » cancer, et qu’une même substance peut donc être efficace contre tous les cancers. Ce qui n’est pas du tout le cas.
Qu’est-ce que le cancer et comment le traiter ?
Les cellules cancéreuses
Une cellule cancéreuse est une cellule normale qui s’est « transformée » parce que son ADN a été sévèrement endommagé, que de trop nombreuses mutations génétiques sont apparues (par exemple du fait d’agressions extérieures comme le tabac, les rayons UV, certains virus). Tout cela lui fait perdre une partie de ses caractéristiques habituelles et en fait apparaître de nouvelles.
Les cellules cancéreuses se multiplient rapidement par division cellulaire incontrôlée. Le mécanisme de suicide cellulaire (qui se déclenche normalement lorsque l’ADN de la cellule est trop endommagé pour être réparé), devient inopérant, rendant les cellules cancéreuses « immortelles ». Les cellules cancéreuses acquièrent la capacité d’échapper au système immunitaire, alors qu’un des rôles de celui-ci est de détruire les cellules anormales. Entre autres caractéristiques, elles produisent en quantité des substances qui stimulent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, nécessaires pour apporter les nutriments dans la tumeur grandissante. Elles acquièrent aussi la capacité de se détacher de leur tissu d’origine (auquel les cellules normales sont ancrées) et surtout à se fixer dans d’autres organes pour y proliférer (c’est l’apparition de métastases).
L’impossibilité de distinguer cellules saines et cellules cancéreuses
Une cellule cancéreuse est donc une cellule déréglée, devenue immortelle et invasive, mais qui garde de nombreuses caractéristiques initiales et ressemble donc toujours beaucoup à la cellule saine dont elle est issue, permettant ainsi, par exemple, de déterminer de quel organe provient une cellule métastatique. Les cellules cancéreuses détournent les ressources nutritives du corps et gênent le fonctionnement normal des autres cellules, expliquant les effets du cancer lui-même.
À de très rares exceptions près, les cellules cancéreuses n’ont néanmoins pas une caractéristique unique permettant de les distinguer formellement des cellules saines dont elles sont issues.
Et c’est bien là le nœud du problème : hormis de très rares cas, il n’est pas possible d’imaginer un traitement qui distingue parfaitement les cellules saines des cellules cancéreuses, puisque tout ce qui existe dans une cellule cancéreuse, et notamment ses protéines, existe aussi dans les cellules saines. Une des très rares exceptions concerne certaines leucémies rares fabriquant une protéine nommée BCR-ABL qui n’existe jamais dans les cellules normales. Mais en dehors de ces rares exceptions, les cellules cancéreuses produisent les mêmes protéines que les cellules saines, et vont seulement les produire dans des quantités beaucoup plus grandes ou beaucoup plus faibles que les cellules saines. Et tout ce qui a un effet sur une cellule cancéreuse en aura aussi sur les cellules saines.
L’action des chimiothérapies
Une des principales caractéristiques des cellules cancéreuses étant de se diviser rapidement, le principe de la chimiothérapie classique (dite « cytotoxique ») est donc simplement de perturber les mécanismes de division cellulaire, tuant ainsi les cellules qui sont en train de se diviser au moment de l’injection de la chimiothérapie. Puisque les cellules cancéreuses se divisent très vite, au moment de l’injection de très nombreuses cellules cancéreuses sont en train de se diviser et seront affectées par la chimiothérapie. Mais ce sera aussi le cas de toutes les autres cellules en cours de division, en particulier dans les tissus à renouvellement rapide comme la muqueuse intestinale, les follicules pileux ou la moelle osseuse, expliquant les effets indésirables de la chimiothérapie qui peut provoquer par exemple des pertes de cheveux ou une baisse des cellules sanguines. Pour cette raison, un traitement de chimiothérapie efficace a forcément des effets indésirables.
Par ailleurs, il existe de nombreuses cellules cancéreuses différentes avec des caractéristiques très variables entre elles, ce qui ne permet pas d’utiliser un traitement unique contre « le » cancer. Ainsi, une même molécule de chimiothérapie peut être efficace contre un certain type de cancer et pas contre un autre. Et ce n’est pas qu’une question d’organe d’origine : même si l’on a tendance à désigner les cancers en fonction de l’organe d’où ils proviennent, un même organe est composé de cellules très variées et peut donc être la source de cancers très différents. Il n’existe ainsi pas de traitement unique contre le cancer du poumon, puisque les traitements sont très différents selon qu’il s’agisse d’un carcinome à petites cellules, d’un adénocarcinome ou d’un carcinome épidermoïde. Les molécules de chimiothérapie utilisées ne sont pas les mêmes dans les trois cas.
D’autres traitements possibles
La chimiothérapie n’est pas le seul traitement médicamenteux contre le cancer, puisqu’il existe aussi les thérapies ciblées (qui perturbent des voies métaboliques qui existent dans les cellules normales mais sont particulièrement importantes pour le fonctionnement de certaines cellules cancéreuses), l’immunothérapie (qui permet aux cellules immunitaires de s’attaquer plus efficacement aux cellules cancéreuses puisque justement une de leurs caractéristiques est d’échapper au système immunitaire), et l’hormonothérapie (pour lutter par exemple contre les cellules de cancer du sein ou de prostate lorsque cellesci ont encore une dépendance aux hormones pour leur survie).
Mais tout comme avec la chimiothérapie, ces traitements ont aussi un effet sur les cellules normales, et ont donc des effets secondaires. Ce serait aussi le cas de l’annonacine du corossol, quel que soit son mécanisme d’action.
Retour au corossol
Dire que le corossol est 10 000 fois plus puissant contre le cancer que la chimiothérapie est donc une vision naïve parce qu’elle revient à considérer qu’il n’existe qu’un seul type de cancer et que, parmi tous les traitements disponibles, il en existe un qui serait meilleur que tous les autres. En pratique, ce n’est pas le cas et n’est pas possible. Mais tout cela ne signifie pas qu’il est impossible que le corossol contienne des molécules ayant un effet contre certains cancers.
Certains promoteurs du corossol affirment que les laboratoires pharmaceutiques cachent son efficacité contre le cancer pour protéger leurs médicaments (voir par exemple [5]), mais cela est en fait naïf : si le corossol avait une efficacité prouvée, les laboratoires pharmaceutiques s’y intéresseraient et le vendraient eux-mêmes puisqu’il faudrait extraire et purifier la nouvelle molécule, voire la synthétiser, ce qui est exactement leur domaine. Il n’est en effet pas possible d’utiliser une plante aux vertus anticancéreuses telle quelle, la principale raison étant que la quantité de principe actif est trop variable d’une plante à l’autre (cela expose donc à un risque d’inefficacité ou au contraire à une trop grande toxicité) [2].
Par ailleurs, si l’on découvrait effectivement dans le corossol une molécule anticancéreuse, cela n’aurait probablement pas beaucoup de conséquences sur les traitements en place : quand un nouveau traitement contre le cancer est découvert, il est généralement utilisé en plus et non pas à la place des traitements déjà existants. Les molécules de chimiothérapie qui ont été complètement abandonnées sont très rares. Pour un même cancer, il existe souvent de nombreuses molécules efficaces, dont certaines moins que d’autres, mais toutes sont utilisées à un moment ou à un autre. Pour une raison simple : si une molécule s’avère inefficace chez un patient ou devient inefficace après un certain temps à cause de l’apparition d’une résistance des cellules cancéreuses, alors il est possible de changer de molécule et d’entamer une nouvelle chimiothérapie. De même, si une molécule est trop mal supportée par le patient, on peut en changer. Selon le type de cancer, il est aussi parfois fréquent d’associer plusieurs molécules à la fois, par exemple pour les lymphomes ou les cancers digestifs où l’on n’utilise que rarement une molécule toute seule. En somme, plus il y a de molécules efficaces différentes, plus l’arsenal thérapeutique est large et donc utile.
Ainsi, si l’on démontrait demain que l’annonacine ou une autre molécule du corossol est efficace contre un cancer ou un autre, rien ne s’opposerait à son utilisation.
Mais qu’en disent les études ? Une analyse de la littérature scientifique sur les extraits de corossol a récemment été publiée [6]. Elle montre que les nombreuses études in vitro et chez l’animal sont prometteuses. Mais, chez l’humain, il n’y a pas grand-chose : il existe seulement une poignée d’études, et celles-ci sont surtout destinées à évaluer la sécurité des extraits, mais pas leur efficacité. Il n’est donc pas possible, pour le moment, de déterminer si l’on pourrait ou non en tirer un médicament.
Par ailleurs, la consommation de corossol est présentée comme n’ayant pas le moindre effet indésirable, contrairement à la chimiothérapie, mais ça n’est pas le cas : une importante consommation du fruit du corossol ou de tisane à base de ses feuilles expose par exemple à un risque de syndromes parkinsoniens atypiques, notamment à une maladie appelée « paralysie supranucléaire progressive ». Cela a été démontré par une étude épidémiologique réalisée en Guadeloupe [7], et l’implication de l’annonacine a été confirmée par des études in vitro [8] et chez le rat [9]. Ces mêmes articles montrent que l’annonacine bloque les mécanismes de la respiration cellulaire qui, même si elle est d’un intérêt critique pour les cellules cancéreuses, l’est aussi pour les cellules normales, qui seront donc affectées.
Évidemment, cette toxicité n’empêche pas d’imaginer un jour d’utiliser l’annonacine comme médicament : tout médicament a des effets indésirables, l’important est la balance bénéfice-risque. Surtout si cet effet n’apparaît qu’après une exposition longue et intense. Mais cela remet en cause l’idée que, contrairement à la chimiothérapie, le corossol n’aurait pas d’effet indésirable.
Conclusion
Le corossol est un exemple qui illustre ce qui s’applique à toutes les plantes et à tous les aliments présentés comme anticancéreux, souvent par des sites marchands qui les vendent sous forme de poudre en gélules.
Pour toutes ces plantes présentées comme des miracles anticancers (curcuma, cannabis, spiruline, gui blanc fermenté, etc.), la conclusion est souvent la même : un effet anticancéreux est possible, mais certainement pas aussi miraculeux que ce qui en est dit, et cela nécessite d’être démontré avec des études scientifiques solides. Et dans tous les cas, aucune de ces plantes ne pourra être consommée telle quelle : il faudra en faire un véritable médicament, validé et approuvé, pour l’utiliser chez des patients atteints de cancer, afin de s’assurer de la qualité et de la sécurité du produit. Tant que cela n’est pas le cas, ces traitements présentés comme « efficaces et naturels » doivent être considérés comme illusoires et il faut éviter qu’ils ne détournent des patients de traitements reconnus et validés.
1 | Soin au naturel, « Gélules de feuilles de Graviola Corossol bio ». Sur soinaunaturels.com
2 | Ruggeri V, « Phytothérapie : la santé par les plantes », SPS n° 347, janvier 2024. Sur afis.org
3 | Green Ethnies, « Coup de projecteur sur un fruit exotique hors du commun : le Graviola ». Sur green-ethnies.com
4 | Rieser MJ et al., “Five novel mono-tetrahydrofuran ring acetogenins from the seeds of Annona muricata”, Journal of Natural Products, 1996, 59 :100-8.
5 | Sante Nutrition, « Plus de 70 plantes médicinales qui luttent contre le cancer », 11 septembre 2014. Sur sante-nutrition.org
6 | Ilango S et al., “A review on annona muricata and its anticancer activity”, Cancers, 2022, 14 :4539.
7 | Caparros-Lefebvre D, Elbaz A, “Possible relation of atypical parkinsonism in the French West Indies with consumption of tropical plants : a case-control study”, The Lancet, 1999, 354 :281-6.
8 | Lannuzel A et al., “The mitochondrial complex : inhibitor annonacin is toxic to mesencephalic dopaminergic neurons by impairment of energy metabolism”, Neuroscience, 2003, 121 :287-96.
9 | Champy P et al., “Annonacin, a lipophilic inhibitor of mitochondrial complex I, induces nigral and striatal neurodegeneration in rats : possible relevance for atypical parkinsonism in Guadeloupe”, Journal of Neurochemistry, 2004, 88 :63-9.
1 Traduction par nos soins depuis l’anglais.
Publié dans le n° 352 de la revue
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L'auteur
Valentin Ruggeri

Médecin au service de médecine nucléaire du CHU de Grenoble et président de l’Observatoire zététique.
Plus d'informationsMédecines alternatives
Médecines douces, médecines alternatives, médecines parallèles… différents termes désignent ces pratiques de soins non conventionnels qui ne sont ni reconnues sur le plan scientifique ni enseignées au cours de la formation initiale des professionnels de santé.
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