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« Décodage biologique » : peut-on déprogrammer les maladies ?

Publié en ligne le 26 mars 2025 - Médecines alternatives -

Le « décodage biologique » regroupe différentes pratiques prétendument thérapeutiques plus ou moins similaires, dont la base conceptuelle peut se résumer assez simplement : toute maladie serait causée par un choc psychologique, et les symptômes ne seraient que l’expression de la souffrance du cerveau, la façon dont il gère ce conflit psychique. La guérison se ferait grâce à la résolution de ce conflit : il suffirait de « décoder » les symptômes pour identifier le conflit et ainsi « déprogrammer » le cerveau. Aucune maladie ne serait incurable dès lors qu’il est possible d’éliminer le conflit psychique en cause. De nombreux praticiens ont créé leur propre version du décodage et lui ont choisi un nom pour se démarquer de leurs prédécesseurs, la plupart du temps en les déposant comme marques.

Comme toutes les approches mono-causales, le décodage adopte une vision naïve de la biologie, en contradiction avec tout ce que l’on sait du fonctionnement du corps et des mécanismes qui expliquent l’apparition des maladies, la nature des symptômes et les mécanismes d’action des traitements.

Ryke Geerd Hamer et la « nouvelle médecine germanique »

Toutes ces pratiques trouvent leur source dans la « nouvelle médecine germanique », élaborée au début des années 1980 par un médecin allemand, Ryke Geerd Hamer (1935-2017).

Selon Hamer, le cancer serait causé par un choc psychique inattendu, brutal et dramatique. Ce cancer évoluerait tant que le conflit psychique persiste, et disparaîtrait spontanément dès qu’il cesse. Comme pour bien d’autres pratiques alternatives, le fondement de sa théorie est une intuition issue d’une anecdote personnelle : Hamer développa un cancer du testicule en 1979, quelques mois après le décès par balles d’un de ses fils âgé de 19 ans. Ce cancer fut guéri par chirurgie, et Hamer attribua plus tard son apparition au choc émotionnel subi. Deux événements le confortèrent rapidement dans cette idée. D’une part, le père du tireur, le roi Humbert II d’Italie, avait lui-même eu une tumeur osseuse que Hamer attribua au choc lié à son abdication. D’autre part, Hamer fit une nuit un rêve où, dit-il, son fils lui aurait déclaré : « Ce que tu as trouvé, Geerd, est vrai, c’est tout à fait vrai, je peux te le dire parce que j’en sais maintenant plus que toi, tu l’as astucieusement découvert. Cela déclenchera une révolution dans la médecine » [1].

La Mauvaise Nouvelle, Marguerite Gérard (1761-1837)

À partir de 1981, Hamer énonce cinq « lois biologiques », initialement destinées à expliquer le cancer, mais plus tard généralisées à toutes les maladies. La première, appelée « loi d’airain du cancer » [2], affirme donc que la maladie serait déclenchée par un choc psychique brutal (dénommé DHS pour Dirk Hamer Syndrom en allemand, du nom de son fils décédé). Le conflit s’exprimerait alors à trois niveaux : dans le psychisme, évidemment, mais aussi dans le cerveau (où apparaîtrait un « foyer de Hamer » prétendument visible au scanner, ce qui n’a jamais été prouvé), et dans un organe. Le type de choc initial déterminerait la zone du cerveau atteinte, et celle-ci déterminerait l’organe atteint.

Les quatre autres lois peuvent se résumer ainsi : les maladies (appelées des « programmes biologiques spéciaux bien-fondés », SBS en allemand) sont des processus naturels destinés à résoudre les conflits psychiques des humains, mais aussi des animaux et des plantes.

Par ailleurs, Hamer affirme aussi que toutes les bactéries sont utiles, et il se plaint en particulier de la quasi-disparition de la tuberculose : selon lui, « si pour des raisons d’hygiène nous n’avons plus de mycobactéries (tuberculose), nous ne pouvons plus évacuer nos tumeurs en phase de guérison ». « Pauvres de nous, ajoute-t-il, qui avons pensé devoir supprimer la tuberculose ! » [2].

Dans ce contexte, tous les traitements médicaux seraient inutiles, voire néfastes. Pour Hamer, « les êtres humains guérissaient également spontanément auparavant et dans les mêmes proportions [que les animaux, à savoir dans 80 à 90 % des cas], avant que n’existe la chimiothérapie, la radiothérapie, la morphine, toute cette médecine où règnent cynisme et cyanure de potassium, médecine qui panique le patient et le rend malade » [2].

Il nomme sa méthode « médecine nouvelle » car il rejette absolument tout de la médecine conventionnelle telle que pratiquée alors, et promet une guérison de 95 % des cancers, simplement en découvrant et en résolvant le conflit en cause. Pourtant, dès 1983, l’hebdomadaire allemand Stern avait pu identifier 50 patients passés par la clinique de Hamer, et sur ces 50 patients, seuls 7 étaient encore en vie au moment de l’enquête [3]. En fait, malgré les centaines de patients traités par Hamer, aucun cas de guérison inexplicable n’a pu être mis en avant : uniquement des témoignages invérifiables de patients [4] et des attestations de médecins sans valeur scientifique [5].

Susanoo soumet les esprits des maladies (détail), copie anonyme d’ap. Hokusai (1760-1849)

En 1986, les autorités allemandes retirent à Hamer son autorisation d’exercer la médecine. Il continue malgré tout son activité en ouvrant plusieurs cliniques dans de nombreux autres pays. Condamné en 2004 à trois ans de prison ferme pour escroquerie et complicité d’exercice illégal de la médecine [6], il finit sa vie en exil en Norvège.

Les variantes de la nouvelle médecine germanique

De nombreux praticiens reprirent les théories de Hamer, les mélangeant avec leurs propres idées ou avec d’autres pratiques déjà existantes. Un exemple notable est celui du médecin français Claude Sabbah, inventeur de la « biologie totale des êtres vivants » dans les années 1990 et formalisée dans un livre en 2002 [7]. Sa théorie intègre des notions d’autres domaines comme la programmation neuro-linguistique et la psychanalyse [6] et ajoute une dimension héréditaire aux idées de Hamer : selon lui, le conflit psychique peut ne pas provenir de la vie du patient, mais de celle d’un de ses ascendants, même lointain, sautant ainsi des générations [8]. Il énonce lui aussi des « lois biologiques » et développe ses propres concepts. Il introduit ainsi celui de « déprogrammation biologique » pour désigner le processus visant à interrompre les « programmes biologiques » décrits par Hamer. Claude Sabbah a été condamné en 2015 à deux ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende pour « publicité mensongère » [9].

De son côté, Christian Flèche, infirmier français, parle de « biodécodage » et de « psycho-bio-thérapie ». Il affirme se détacher de Hamer et n’avoir rien à voir avec Sabbah [10]. Flèche revendique l’invention du terme « décodage biologique », mais celui-ci fut rapidement utilisé pour désigner des méthodes autres que la sienne et est désormais devenu un terme générique pour désigner toutes ces approches similaires, et lui-même préfère depuis utiliser celui de biodécodage.

Sabbah et Flèche ont tous deux eu beaucoup d’influence en France : ils ont tous chacun dispensé des formations pendant des années. Mais il est difficile de quantifier précisément toutes ces pratiques. En 2010, la Miviludes mentionne un annuaire qui recensait alors 130 thérapeutes se déclarant « “spécialisés” dans le décodage biologique » et s’inquiète de « la multiplication des structures qui n’hésitent pas à utiliser la dénomination de “centre de santé en décodage biologique” alors que la création des centres de santé obéit à des dispositions très strictes du Code de la santé publique » [6]. Mais de nombreux autres praticiens (ostéopathes, praticiens ayurvédiques, sophrologues, psychothérapeutes, homéopathes ou encore kinésithérapeutes), bien que non identifiés comme des décodeurs biologiques dans les annuaires professionnels, utilisent cette approche dans leur démarche diagnostique [11].

On pourrait encore citer d’autres variantes et concepts proches : cycles biologiques cellulaires mémorisés, biogénéalogie, psycho-immunologie ou encore psychosomatique clinique. Toutes ces méthodes s’écartent de Hamer principalement sur deux points. Tout d’abord, les praticiens s’opposent moins frontalement à la médecine conventionnelle et ne préconisent pas forcément un arrêt de tous les traitements (en tout cas pas publiquement, car des praticiens ont été poursuivis pour avoir poussé des patients à interrompre des traitements, et certains comme Hamer et Sabbah eux-mêmes ont été condamnés). Ensuite, ils ont développé des méthodes supposées aider le patient à résoudre ses conflits psychiques pour guérir de ses maladies, alors que Hamer se focalisait sur l’identification du choc responsable de la maladie et considérait que la maladie est en ellemême la guérison d’un conflit psychique.

Quelques exemples de « conflits »

Pour identifier le conflit psychique responsable d’une maladie, Hamer et ses successeurs ont
proposé des liens entre un type de conflit et un organe. Ainsi, par exemple, les maladies de l’utérus ou de la prostate seraient causés par des « conflits de procréation » (comme en cas d’incapacité à avoir des enfants), celles des bronches par une « peur de la suffocation » et celles des reins entre autres par des « conflits d’abandon » (« sentiment d’être évincé, exclu, indésirable, incompris, ignoré, mis à l’écart, seul ») [12].

La Poupée malade, Madeleine Carpentier (1865-1949)

L’explication est parfois métaphorique : selon Sabbah, par exemple, le cancer de l’estomac serait causé par un événement que le patient n’arrive pas à digérer, le cancer du sein serait causé par un conflit du nid (c’est-à-dire du foyer, de la famille), le cancer de la vessie par un conflit de territoire (en analogie avec les chiens qui urinent pour marquer leur territoire, et qui chez l’humain correspond par exemple à des problèmes de voisinage) [13]. Sabbah considère aussi que le cancer peut être déclenché par la peur du cancer lui-même, notamment à cause des messages de prévention ; ainsi, le cancer du poumon serait causé non pas par le tabac lui-même, mais par l’angoisse inconsciente liée aux messages de prévention affichés sur les paquets [11].

Hamer affirmait lui-même que les métastases n’étaient pas une dissémination du cancer, mais de nouveaux cancers causés par un conflit de panique déclenché par l’annonce du cancer [14].

Qu’en dit la science ?

Ni Hamer ni ses disciples n’ont publié la moindre étude permettant de prouver l’efficacité de leur méthode, et il est difficile d’imaginer que des études soient un jour réalisées : en l’absence de bases plausibles, il n’y a aucune raison d’espérer la moindre efficacité et donc d’essayer.

Évidemment, il existe des troubles psychiques qui peuvent déclencher des symptômes non psychiques (palpitations, troubles intestinaux, douleurs, etc.), c’est ce qu’on appelle les troubles somatoformes. Mais cela ne permet absolument pas de généraliser et de considérer que toute maladie a une origine psychique, éliminant ainsi tout ce que l’on sait sur les déséquilibres hormonaux, le dysfonctionnement des organes, la cancérisation des cellules ou encore la prolifération de bactéries et de virus, qui sont d’autres causes de maladies.

Le stress psychique peut aussi provoquer des maladies : il a été démontré, par exemple, qu’il augmente le risque de maladie cardiovasculaire [15].

En ce qui concerne le cancer, l’idée qu’un choc psychique, ou même le stress, puisse provoquer des maladies est très répandue. Ainsi, dans une étude réalisée en 2023, environ 75 % des personnes interrogées répondent que « subir le stress de la vie moderne » favorise certainement ou probablement l’apparition d’un cancer, et 58 % répondent la même chose pour « avoir subi des événements traumatiques » [16]. Mais les études sur le sujet ne vont pas vraiment dans ce sens : soit elles ne montrent aucun lien entre stress et cancer, soit elles identifient un lien faible qui peut probablement s’expliquer par une cause indirecte (par exemple, le stress pourrait pousser à une consommation accrue de tabac ou d’alcool, entraînant un risque plus élevé de cancer, ou pourrait n’être relié au risque de cancer que par un troisième facteur qui serait la cause des deux, comme une activité professionnelle à risque) [17]. Pour ce qui est du deuil en particulier, quelques études existent. Dans le cas spécifique des personnes ayant perdu un enfant, comme ce fut le cas de Hamer, mentionnons une étude danoise de 2002. Portant sur 21 062 parents, elle ne montre qu’une légère hausse des cancers liés au tabac, mais pas des autres cancers. L’explication réside ainsi probablement dans une hausse du tabagisme après le deuil et non par le deuil lui-même [18].

Solitude, Paul Sérusier (1864-1927)

Dans l’état actuel des connaissances, il ne semble pas que les maladies psychiques, le stress chronique, le deuil ou un choc émotionnel fort soient des facteurs de risque de cancer, et s’ils le sont, alors leur effet est probablement très faible, surtout en comparaison des effets du tabac, de l’alcool ou des autres facteurs de risque bien établis.

Refus de soin et culpabilisation

Au-delà du risque d’abandonner un traitement efficace, le décodage biologique pose un autre problème grave : il est culpabilisant. Le patient est souvent considéré responsable de sa maladie et plus encore, responsable de sa guérison : si un patient ne guérit pas, ce n’est pas la faute du praticien en décodage biologique, mais avant tout celle du patient qui n’a pas su régler son conflit, voire la faute de son entourage qui cause ou entretient le conflit. Certains praticiens soutiennent carrément qu’il n’y a pas de maladie incurable, seulement des patients « temporairement incapables d’accéder à leurs facultés personnelles de guérison » [19].

Cette culpabilisation et cette méfiance envers la médecine conventionnelle sont parmi les principaux problèmes que soulèvent ces pratiques, et les propos peuvent aller très loin. Par exemple, dans un cas médiatisé en 2018, des enregistrements audio montrent un praticien en biologie totale affirmer à un patient atteint d’une tumeur cancéreuse du cerveau que celui-ci avait initialement seulement un œdème dans le cerveau (donc une simple accumulation d’eau) causé par un conflit avec sa famille, que c’est le choc de l’annonce de cancer par les médecins qui aurait transformé cet œdème en véritable cancer, et que lutter contre la maladie avec des traitements conventionnels empêcherait l’autoguérison. Ce patient refuse alors tous les traitements, convaincu qu’il va guérir grâce à la biologie totale. Quelques semaines avant sa mort, son état s’aggrave et il commence à douter de la méthode. Le praticien lui dit que cette aggravation fait partie du processus de guérison, mais surtout que si la tumeur continue de grandir, c’est justement à cause de ses doutes [20, 21]. Précisons que cette tumeur, un glioblastome, est incurable et que les traitements conventionnels n’auraient probablement permis que de gagner quelques mois de vie. Mais d’autres personnes sont passées à côté de traitements qui auraient pu leur sauver la vie.

Conclusion

Les raisons du succès des différentes variantes du décodage biologique sont multiples. Mais en apportant une explication simple et mono-factorielle à une maladie, au cancer en particulier, ces approches fournissent des réponses « plus familières aux malades que les explications fondées sur la biologie moléculaire ou la génomique ». Invoquer un « choc psychologique » ou un « conflit » dans la genèse de sa maladie « fait appel à une cause qui peut satisfaire le besoin d’une explication unique, et surtout le besoin de contrôle de l’individu sur la cause de son cancer » [11].

Mais, sans aucune base scientifique, le décodage biologique et ses variantes sont des pratiques particulièrement dangereuses et culpabilisantes, en particulier lorsqu’elles sont utilisées pour traiter des maladies graves. Il existe de nombreux cas où des patients ont arrêté tous leurs traitements sur les conseils d’un praticien en décodage biologique, y compris et surtout dans des cas de cancer, empêchant leur guérison ou accélérant leur mort : de nombreux articles de journaux mettent en avant des procès intentés à des praticiens par des familles. Mais ce n’est que le 7 mai 2024 que le Conseil constitutionnel a validé la loi instaurant un délit de provocation à l’abstention de soins médicaux, qui n’existait pas jusque-là, permettant désormais de poursuivre un praticien même en l’absence d’un exercice illégal de la médecine ou d’un motif détourné comme la publicité mensongère [22].

Ces méthodes ajoutent à la détresse des patients la culpabilité de ne pas réussir à guérir, rejetant la responsabilité sur eux-mêmes ou sur le manque de soutien de leur entourage. Elles fournissent aussi parfois un faux espoir malsain en leur faisant croire que l’aggravation de leur état témoigne du processus de guérison, et des patients ont cru jusqu’au bout qu’ils pourraient encore guérir [23].

Références


1 | Die Germanische Heilkunde, “Historischer Rückblick“ ”, page web, consultée le 13 septembre 2024. Sur germanische-neue-medizin.de
2 | « Les 5 lois biologiques », page web, 17 mai 2007. Sur medecinenouvelle.com
3 | Fiedler T, Schnippen C, Krebsarzt Dr. “Geerd Hamer : Leichen pflastern seinen Weg“, Stern, 24 novembre 1983.
4 | German New Medicine, « Témoignages sur la Médecine Nouvelle », page web, 29 mai 2007. Sur medecinenouvelle.com<br/
5 | « Vérifications de la Médecine Nouvelle », page web, 6 février 2007. Sur medecinenouvelle.com
6 | Miviludes, « Les méthodes psychologisantes », page web « Quelles sont les méthodes les plus répandues ? », consultée le 13 septembre 2024. Sur miviludes.interieur.gouv.fr
7 | Sabbah C, Biologie totale des êtres vivants, décrite sous forme d’histoires naturelles comparant les 3 règnes, végétal, animal et humain : le décodage biologique, C. Sabbah, 2002.
8 | Dufaure I et al., « Évaluation de l’efficacité de la pratique de la biologie totale des êtres vivants et de la déprogrammation biologique », Inserm, Revue de la littérature, 1er mars 2011.
9 | Soullami Z, « Le fondateur de la “biologie totale” condamné à 2 ans ferme à Montpellier », France 3 Occitanie, 4 novembre 2015. Sur france3-regions.francetvinfo.fr
10 | « Biodécodage ou Décodage Biologique Pratique ® des maladies, qu’est-ce que c’est ? », page web, consultée le 13 septembre 2024. Sur biodecodage.com
11 | Sarradon-Eck A, Caudullo C, « Le décodage biologique : diffusion d’une nouvelle médecine non conventionnelle contre le cancer », Anthropologie & santé, 2011, 2.
12 | German New Medicine, “Biological special program : overview”, page web, consultée le 13 septembre 2024. Sur learninggnm.com
13 | Rasir Y, « La biologie totale exactement », interview du Dr Claude Sabbah publiée dans le magazine Bioinfo de décembre 2003, Néosanté éditions, page web, 26 juin 2013. Sur neosante.eu
14 | Die Germanische Heilkunde, “Diagnostik und Therapie“, page web, consultée le 13 septembre 2024. Sur germanischeneue-medizin.de
15 | Fédération française de cardiologie,« Le stress, facteur majeur de risque cardiovasculaire », page web, 20 septembre 2018. Sur fedecardio.org
16 | Cordonier L, « Information et santé : analyse des croyances et comportements d’information des Français liés à leur niveau de connaissances en santé, au refus vaccinal et au renoncement médical », Fondation Descartes, Étude, 2023. Sur fondationdescartes.org
17 | National Cancer Institute, “Stress and Cancer”, page web, 21 octobre 2022. Sur cancer.gov
18 | Li J et al., “Cancer incidence in parents who lost a child”, Cancer, 2002, 95 :2237-42.
19 | Gruber P, « Le coup de marteau du Dr Hamer », Le vif - L’express, 27 juin 2003.
20 | « Thérapie mortelle », RTBF, émission de télévision « Devoir d’enquête », 25 avril 2018. Sur rtbf.be
21 | Hertel O, « Adepte de la “Biologie Totale”, il refusait de soigner son cancer », Sciences et avenir, 25 avril 2018.
22 | « Dérives sectaires : le Conseil constitutionnel valide le nouveau délit de “provocation à l’abstention de soins médicaux” », France Info, 7 mai 2024.
23 | « Le fantasme de l’auto-guérison au tribunal », Le Parisien, 7 octobre 2015.

Publié dans le n° 350 de la revue


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L'auteur

Valentin Ruggeri

Médecin au service de médecine nucléaire du CHU de Grenoble et président de l’Observatoire zététique.

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Médecines alternatives

Médecines douces, médecines alternatives, médecines parallèles… différents termes désignent ces pratiques de soins non conventionnels qui ne sont ni reconnues sur le plan scientifique ni enseignées au cours de la formation initiale des professionnels de santé.

Voir aussi les thèmes : homéopathie, acupuncture, effet placebo.