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Sociétés savantes : comment se renouveler ?

Publié en ligne le 24 septembre 2021 - Science et décision -

Les Sociétés savantes sont des associations qui regroupent des scientifiques d’une discipline. Elles existent dans la plupart des pays développés depuis les XVIIe et XVIIIe siècles, voire avant pour certaines d’entre elles. La plus ancienne en Europe est l’Académie des jeux floraux, fondée en 1323 et reconnue en 1694 comme société savante par Louis XIV [1]. À l’origine, les Sociétés savantes rassemblaient les spécialistes d’un domaine (scientifiques et lettrés) pour partager réflexions et résultats de travaux. Elles publiaient très souvent des revues ou des bulletins. C’est en 1834 que François Guizot, alors ministre de l’Instruction publique, crée le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) rattaché à l’École nationale des chartes, avec pour objectif de « diriger les recherches et les publications de documents inédits à l’aide de fonds votés au budget de l’État » [2]. Une de ses missions sera d’établir l’annuaire des Sociétés savantes de France et de coordonner leurs travaux. Cet annuaire, intitulé la « France savante » se présente maintenant sous la forme d’une base de données électronique gérée par le CTHS.

Aujourd’hui, les Sociétés savantes occupent une place importante dans la gestion des savoirs qu’elles partagent avec d’autres organismes ou institutions (universités, agences, sociétés de communication, autres associations de professionnels). Cette fonction est importante dans une société où la science joue un rôle sans cesse croissant (applications technologiques, découvertes médicales, etc.) et où les décisions politiques doivent s’appuyer sur un état solide des connaissances (santé, environnement, climat, etc.). La qualité et la fiabilité de cette gestion du savoir, à l’heure où la désinformation sait se saisir des possibilités offertes par Internet, représentent un enjeu de société important vis-à-vis duquel les Sociétés savantes ont un rôle à jouer.

Petite histoire des Sociétés savantes

Une place dans la société civile

Henri VIII réunit les Barbiers-chirurgiens,
Hans Holbein le Jeune (c.1497-1543)

En France, les Sociétés savantes ont contribué au rayonnement de la science et à la diffusion des thèmes chers au siècle des Lumières. Elles ont également joué un rôle majeur dans le regroupement des savants à une échelle locale. Citons ainsi, par exemple, l’Académie d’Arles créée en 1666, l’Académie de Nîmes créée en 1682, la Société royale des sciences de Montpellier créée en 1706, la Société des études de Comminges créée en 1884 [3].

Adeptes du travail collaboratif, elles se réunissaient autour de thèmes divers concernant les sciences ou l’étude du patrimoine culturel régional. Les membres de ces Sociétés savantes, régionales plutôt que nationales, avaient des positions sociales reconnues (ils occupaient souvent des responsabilités publiques dans leurs villes) et souhaitaient donner une utilité locale à leur action. Ces sociétés ont publié des bulletins, voire des revues, et ont parfois réuni d’importants fonds d’archives de grand intérêt historique et scientifique. Certaines sociétés ont constitué d’importantes bibliothèques, notamment par échanges et acquisitions réciproques d’ouvrages et revues avec d’autres sociétés correspondantes, dont certaines aujourd’hui disparues ou situées dans des pays étrangers. Les archives contiennent des documents sur le fonctionnement de la société (listes de membres, comptes rendus de réunions, finances, dons et legs), des productions des membres, des bibliothèques (revues, livres), des collections (œuvres d’art, photographies, échantillons…), etc. Elles n’ont pas toujours été bien conservées, ni archivées dans leur intégralité.

Sociétés savantes et universités

Colbert présente à Louis XIV les membres de l’Académie Royale des Sciences créée en 1667 (détail),
Henri Testelin (1616-1695)

Les Sociétés savantes se sont constituées pour des échanges érudits entre « savants ». Leurs activités s’articulaient autour de la gestion des savoirs scientifiques. Elles s’appelaient Sociétés savantes ou Sociétés scientifiques (learned societies). Certaines, d’abord régionales, sont devenues nationales et ont commencé des échanges avec d’autres sociétés, parfois étrangères, ayant les mêmes champs d’intérêts. Avec le renouveau et l’essor des universités à la fin du XIXe siècle, les Sociétés savantes, seules gestionnaires des savoirs, ont appris à cohabiter avec ces dernières, dont la raison d’être était de former les étudiants, et donc de formaliser et transmettre le savoir. Les Sociétés savantes ont développé leurs activités en parallèle des universités qui étaient, selon les pays, privées ou publiques.

Sociétés savantes et agences publiques de recherche ou d’évaluation
Après la seconde guerre mondiale, et à un rythme différent selon les pays (Amérique du Nord, puis Europe et Asie, puis d’autres pays), des agences publiques ont été investies de missions de recherche ou d’évaluation des pratiques scientifiques. Des organisations ont produit des savoirs (CNRS, Inserm, CEA…), d’autres ont évalué puis synthétisé des savoirs (Anses, HAS…) ou ont assuré toutes ces missions. Les Sociétés savantes ont dû cohabiter avec des structures administratives organisées autour d’ambitieux programmes de travail, selon un agenda précis et dotées de moyens financiers importants [4].

De façon concomitante, de nombreuses questions nouvelles ont fait irruption, comme la médiatisation des liens et conflits d’intérêts ainsi que le partage des domaines avec d’autres spécialités. En médecine par exemple, la lombalgie n’était plus la prérogative des rhumatologues mais celle d’un groupe de professionnels : rhumatologues, rééducateurs, médecins généralistes, masseurs-kinésithérapeutes, etc. Les administrations peuvent demander des réponses à des sollicitations dans des délais courts, ce qui n’est pas toujours compris par des membres de la gouvernance des Sociétés savantes, car ils ont un mode de fonctionnement moins organisé.

Le développement des nouvelles technologies
La révolution numérique a changé le fonctionnement des Sociétés savantes fondées pour la plupart sur le bénévolat et des ressources limitées. Elles accomplissaient leur mission de diffusion des savoirs au travers de l’organisation de congrès, de conférences nationales ou régionales et par la publication de revues scientifiques en format papier. Elles ont alors créé des sites Internet, adapté leur communication (informatique, puis vidéo avec YouTube, réseaux sociaux, etc.) qui ont induit de nouvelles charges financières. Organiser des congrès et des conférences est devenu plus coûteux (passage d’un amphithéâtre d’une université à des salles de congrès, moyens audiovisuels plus sophistiqués…) entraînant une hausse des coûts d’inscription, parfois dans un contexte de réduction des ressources due à la diminution du nombre de cotisants et de sponsors. Les revues, historiquement sources de revenus pour les Sociétés savantes, ont été concurrencées par de nouvelles revues sans format papier et des méga-revues (revues sous format électronique couvrant de très nombreux domaines de recherche) comme PLoS ONE. Le format papier a été progressivement marginalisé au profit de publications électroniques. Le financement par les abonnements tend à disparaître pour céder la place à un modèle où ce sont les auteurs qui contribuent directement aux frais de publication. En corollaire, les recettes ont souvent diminué, avec également une place sans cesse réduite de la publicité.

En 2020
La pandémie à SARS-CoV-2 a accéléré des transformations qui étaient déjà à l’œuvre : format électronique en lieu et place du papier pour tous documents, diminution des transports dont ceux par avion, mouvement vers une science ouverte (mise à disposition de tous des recherches et des données produites), etc. Des évaluations de congrès virtuels ont montré que les jeunes chercheurs pouvaient échanger grâce aux outils de discussion mis à disposition, ce qui est difficile dans une grande salle [5]. Lors de certains congrès virtuels, les participants ont été plus nombreux, provenant de plus de pays, avec plus de diversités (minorités, pays en voie de développement, handicapés). Les comportements de la « génération Z » 1, qui a toujours vécu avec Internet, ont un impact sur le développement de la science. Ainsi, les Sociétés savantes en 2020 sont-elles à une croisée des chemins.

Les Sociétés savantes aujourd’hui

Environ 4 000 Sociétés savantes en France

L’annuaire du Comité des travaux historiques et scientifiques recense 3 925 Sociétés savantes en France, tous domaines confondus 2. On y trouve des sociétés nationales ou régionales, bien établies, mais aussi des sociétés qui n’ont plus d’activité. Certaines ont plus de 5 000 membres et d’autres moins de 100 membres. Ce sont des organisations diverses, avec des statuts associatifs, la plupart reposant sur le bénévolat de leurs membres, avec parfois un ou plusieurs salariés.

Selon les domaines concernés, les problématiques diffèrent largement. Par exemple, les Sociétés savantes en sciences sociales ne fonctionnent pas comme les sociétés médicales. Elles ont moins de ressources, moins de contacts internationaux et elles publient plus souvent dans la langue nationale dont elles sont issues. Elles ont des habitudes de transmission du savoir fondées plutôt sur les livres que les revues. Certaines sociétés médicales ont des ressources importantes grâce à leurs partenariats avec des industries des produits de santé.

Définitions des Sociétés savantes
Les définitions des Sociétés savantes proposées dans les dictionnaires évoquent les travaux de recherche et les savoirs discutés entre pairs. Le Petit Larousse parle d’une « association dont les membres rendent compte de leurs travaux et recherches, se réunissent pour en discuter ». Pour le premier bulletin du CTHS (mars 2005) [6], « la société savante est une association de recherche dont les principes et les fins sont scientifiques, c’est-à-dire susceptibles d’esprit et de méthodes critiques. La volonté de ses membres d’en savoir davantage sur un sujet les conduit à remettre en cause leurs savoirs acquis et à les corriger et leur curiosité les conduits à dépasser le cadre étroit de leur champ d’investigation et de ses sources à la fois par un effort bibliographique plus large et un effort conceptuel. »

Nous avons interrogé 129 sociétés savantes médicales [7] et identifié six notions importantes mises en avant : « rendre compte », « connaissance », « formation », « recherche », « diffusion » et « promotion ». La définition que nous avons alors proposée était celle d’un « groupe organisé, dans un champ disciplinaire donné, dont les adhérents ont pour objectif de rendre compte de leurs travaux, d’améliorer la connaissance dans leur domaine, d’assurer la formation et la recherche, de diffuser les résultats de leurs activités, de soutenir et promouvoir leur discipline ».

Il existe des confusions quand il s’agit de différencier les Sociétés savantes d’autres organisations, et le paysage est complexe du fait d’interactions permanentes. Les noms des Sociétés savantes peuvent utiliser d’autres termes que celui de « société » (fédération, association ou collège par exemple). Les ordres professionnels (comme l’ordre des médecins) qui ont des missions d’organisation de la profession, et de garants de la déontologie ne sont pas des sociétés savantes. Les syndicats (de médecins, de chercheurs) qui sont des associations de défense des intérêts professionnels non plus. En principe, elles ne jouent aucun rôle de « gardiens des savoirs ».

Les cinq académies hébergées par l’Institut de France (sciences morales et politiques, sciences, beaux-arts, Académie française et inscriptions et belles-lettres) placées sous la protection du président de la République, tout comme d’autres académies (de médecine, de pharmacie, vétérinaire, d’agriculture ou des technologies par exemple), sont des assemblées de gens de lettres, de savants ou d’artistes reconnus et choisis par leurs pairs. Leurs membres sont nommés à vie. Elles reçoivent des subventions publiques, s’adressent aux citoyens ou aux pouvoirs publics plus qu’elles ne répondent aux attentes de leurs membres. Elles restent néanmoins proches du concept de Société savante.

Les missions des Sociétés savantes
Une étude [8] a examiné les missions de quarante Sociétés savantes anglaises dans le domaine des sciences sociales, avec des objectifs, des activités et des importances très diverses. Les missions étaient, par ordre décroissant de fréquence : mise en réseau et échange de savoirs (90 %), attribution de prix et de médailles (75 %), organisation de conférences (75 %), publication de revues scientifiques (70 %), attributions de bourses de recherche (60 %), actions de formation continue et accréditation de programmes de formation (50 %), diffusion d’informations (40 %), soutien aux jeunes chercheurs (35 %), relations avec les médias (25 %), collaboration avec les formateurs des écoles (25 %). Les sources de revenus sont une combinaison des cotisations des membres et des bénéfices générés par l’organisation des conférences et la publication des revues. La publicité et les sponsors sont parfois également une source de revenus. Limité aux sciences sociales et à un seul pays, il faudrait vérifier dans quelle mesure ce schéma de répartition des missions est généralisable.

L’écosystème autour des Sociétés savantes
Les Sociétés savantes sont un lieu privilégié d’interactions avec de multiples entités, acteurs de la recherche, de l’évaluation et de la gestion des savoirs. Les interactions existent avec l’État et les agences publiques, les industries, les financeurs et sponsors, les universités, académies, ordres professionnels, syndicats, et avec les médias et le public. Ces interactions sont bien entendu variables selon la spécialité et les compétitions éventuelles avec d’autres organisations.

L’avenir des Sociétés savantes : menaces et opportunités

Dans de nombreuses disciplines, les responsables des Sociétés savantes s’interrogent sur la place que doit jouer leur association.

La valorisation de leur expertise dans le débat public
La Société savante représente une expertise pour ceux qui la rejoignent, les membres étant les garants des savoirs de la spécialité. C’est cette expertise qui donne la légitimité à la Société lorsqu’elle s’exprime, qui lui vaut d’être consultée et reconnue comme une organisation fiable qui développe et diffuse les savoirs. Pendant la pandémie à SARS-CoV-2, les Sociétés savantes ont été très actives pour informer leurs membres. Mais elles ont été relativement peu présentes dans les médias, soit parce qu’elles n’ont pas été invitées, soit parce qu’elles n’ont pas voulu répondre [9]. S’adressant en priorité à leurs membres, ne sont-elles pas insuffisamment intervenues pour contrer la désinformation dans certains médias et sur les réseaux sociaux ?

La fin des congrès en « présentiel » ?
Depuis une dizaine d’années, l’intérêt des grands congrès était remis en cause. Difficile d’évaluer ce qu’apportent réellement ces grandes réunions, souvent coûteuses en temps et argent. La pandémie a eu pour conséquence immédiate l’annulation, parfois à la dernière minute, de la quasi-totalité des manifestations prévues. Les questions pratiques et immédiates ne sont pas déconnectées de l’avenir de ce genre d’événements : faut-il rembourser les inscriptions ou proposer un avoir pour l’année suivante ? Que faire des textes des résumés et des communications acceptés, mais jamais présentés ? Les garder pour l’année suivante, les « annuler », les mettre en ligne sur un site ? Mais la pandémie a révélé quelque chose de plus fondamental : une place et un intérêt majeur des conférences virtuelles [5]. Certains ont observé des discussions plus riches, parfois facilitées par les « chats » (forums de discussion), et plus de discussions informelles entre chercheurs qui ne se connaissaient pas. Les jeunes chercheurs y ont davantage trouvé leur compte (participation plus facile,opportunités de partenariats) et ont joué un rôle important dans l’animation des échanges.

Les revues scientifiques ne sont plus les seuls vecteurs des découvertes
Les revues scientifiques jouent un rôle de validation et de diffusion des savoirs. Elles constituent parfois le seul lien qu’entretient un praticien avec l’évolution de la connaissance de sa spécialité. Mais la pandémie a révélé au grand jour un phénomène qui se développait depuis des années : les revues ne sont plus toujours le vecteur primordial des innovations en recherche. Dans plusieurs disciplines, les chercheurs ont adopté le modèle des pré-publications qui consiste à déposer des manuscrits sur des serveurs en accès libre avant de les soumettre à des revues. Environ la moitié de ces manuscrits ne donneront finalement lieu à aucune publication. Le modèle historique de la publication (évaluer puis publier dans une revue) pourrait rapidement changer (pré-publier puis évaluer). Les réseaux sociaux s’en emparent et ils donnent lieu à des discussions directes, à la fois dans le grand public et dans les milieux spécialisés. Par ailleurs, des institutions telles que les universités lancent leurs propres revues, sans assistance des éditeurs établis. Des lois et des directives imposent le développement des publications en accès libre, en abandonnant le modèle de l’abonnement pour un modèle où les frais sont à la charge des auteurs à l’acceptation de leur article.

Les Sociétés savantes ne sont pas toujours prêtes pour ces changements qui ébranlent parfois l’un des piliers de leur activité : l’édition.

Les jeunes chercheurs, futurs cotisants des Sociétés savantes ?
Un projet européen s’est intéressé aux comportements des jeunes chercheurs [10] en menant des enquêtes et analysant des données issues de sept pays (Chine, France, Malaisie, Pologne, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis). Il en ressort que les jeunes chercheurs n’adoptent pas l’ensemble des comportements des seniors (une des raisons importantes est qu’ils sont souvent en situation précaire, sans contrat de travail pérenne). Ils communiquent bien plus souvent au travers des réseaux sociaux où ils sont parfois entre eux, et ne sont pas enclins à rejoindre rapidement des communautés établies. Médias sociaux, science ouverte, collaboration avec des collègues rencontrés virtuellement et convictions des nouvelles générations sont autant d’éléments porteurs des changements à venir. L’adhésion à une Société savante via le paiement d’une cotisation annuelle pour appartenir à une communauté n’est plus immédiate pour les nouvelles générations ; cette adhésion apportait autrefois le privilège de recevoir une revue en format papier, privilège qui s’amenuise car les articles sont plus souvent en accès libre.

La relation avec la société civile
Les nouvelles technologies offrent des opportunités aux Sociétés savantes pour atteindre d’autres cibles et un public plus large de citoyens avertis. Cela peut se faire au travers des actions de communication, de vulgarisation et de diffusion des connaissances, de mise à dispositions de ressources partagées. Les sciences participatives ouvrent un champ encore peu exploré où des citoyens sont associés à la production de connaissances. Les modes de financement des sociétés savantes pourraient-ils être diversifiés par des appels à dons, la création de fondations avec pour objectif d’établir de nouveaux partenariats financiers ?

Conclusion

Les Sociétés savantes doivent inventer de nouveaux modèles pour assurer leur pérennité. Quels seront-ils, quand les ressources habituelles (congrès et revues) diminuent régulièrement ? Ouverture vers la société civile à l’image des époques anciennes où les Sociétés savantes étaient mieux incluses dans la vie de la société ? Attractivité auprès des jeunes chercheurs (en comprenant leurs attentes et aspirations) ? Recours aux nouvelles technologies ? Autant de questions cruciales pour des entités qui gardent un rôle fondamental dans la diffusion et la pérennisation des savoirs.

Références


1 | « Vademecum à l’usage des contributeurs du projet “la France savante” », sur le site du CTHS, novembre 2019.
2 | L’annuaire des sociétés savantes, sur le site du CTHS.
3 | François M, « Les sociétés savantes du Sud de la France et leur patrimoine : quelques remarques », Bulletin de liaison des Sociétés savantes, 2001, 6 :4-5.
4 | Fourquet F et al., « Les Sociétés savantes et le développement de l’évaluation médicale », Cahiers de Sociologie et Démographie Médicale, 1997, 1 :53-75.
5 | Sarabipour S, “Research culture : Virtual conferences raise standards for accessibility and interactions”, eLife, 4 novembre 2020.
6 | Bertrand R, « Qu’est-ce qu’une société savante ? », Bulletin de liaison des Sociétés savantes, 2005, 1 :1-3.
7 | Maisonneuve H et al., « Typologie des sociétés savantes médicales françaises. Enquête auprès de 129 organisations », La Presse Médicale, 2004, 33 :784-90.
8 | Late E et al., “The role of learned societies in national scholarly publishing”, Learned Publishing, 2019, 33 :5-13.
9 | Maisonneuve H et al., « COVID-19 : les sociétés savantes doivent se réinventer dans le monde d’après »,
Médecine Intensive Réanimation, 2020.
10 | Projet “Early Career Researchers : the harbingers of Change ?” Sur elico-recherche.msh-lse.fr

1 La génération Z caractérise une génération dite silencieuse (née après 1997) qui a toujours vécu avec le numérique, et une grande présence de l’informatique et d’Internet.

2 On trouvera également une liste, non exhaustive, sur la page Wikipedia « Liste de sociétés savantes scientifiques en France ».

Publié dans le n° 336 de la revue


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L' auteur

Hervé Maisonneuve

Médecin de santé publique, il est consultant en rédaction scientifique et anime le blog Rédaction Médicale et (...)

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