Sorcières : de l’Histoire aux mythes modernes
Publié en ligne le 10 octobre 2025 - Masculin et féminin -
Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR [nouveau modèle de centrales nucléaires]. » Cette citation de l’eurodéputée Sandrine Rousseau dans un entretien à Charlie-Hebdo paru le 25 août 2021 peut sembler a priori anecdotique. Elle pourrait ne révéler qu’une étonnante constance dans la reproduction des vieux stéréotypes selon lesquels les hommes seraient plus rationnels et scientifiques, et les femmes plus proches des mondes de la nature et de la magie. Pourtant, au-delà des clichés qu’elle véhicule, la formule qui met face à face une sorcière et un ingénieur illustre une tendance plus récente dans le débat intellectuel : l’émergence croissante de la sorcière comme icône réappropriée et revendiquée par certaines féministes, principalement issues du courant dit « écoféministe » 1. Ainsi, en 2019, deux cents femmes signaient une tribune intitulée « Sorcières de tous les pays, unissons-nous » [1]. On y trouvait des artistes, des enseignantes, des élues, et même une secrétaire d’État en exercice (Marlène Schiappa). Elles y traçaient d’audacieux ponts entre les époques et décrivaient les sorcières persécutées des XVe au XVIIIe siècles comme « celles qui ne se soumettent pas au contrôle des hommes », et plus particulièrement comme des « guérisseuses » et « sage-femmes » qui « savaient utiliser les plantes médicinales » ; elles « devaient répondre de cette science » devant des tribunaux, pendant que « les hommes s’accaparaient la médecine qui devenait leur noble propriété intellectuelle ». À travers cet appel, les signataires se présentaient comme « les héritières, filles et sœurs de celles injustement appelées sorcières. Nous reconnaissons en elles les actrices parfois involontaires d’une des luttes les plus longues et difficiles de l’humanité : celle pour l’égalité et le droit des femmes. »
La figure multiforme de la sorcière moderne
Pourquoi un tel succès et pourquoi cette figure moderne de la sorcière est-elle si attrayante ? Il faut remonter au livre La Sorcière publié en 1862 par l’historien Jules Michelet qui, le premier, fait de la sorcière une figure de femme libre et puissante [2].
Dans le cadre du combat féministe, c’est en 1968 que l’association américaine WITCH (Women’s International Terrorist Conspiracy from Hell, le complot infernal féministe international – witch en anglais signifiant sorcière) [3] reprend ce symbole dans un combat plus radical, avec toutefois une dimension parodique [4]. Par la suite, on le verra, cette nouvelle image de la sorcière a été développée entre autres en 2004 dans Caliban and the witch de Silvia Federici, professeure émérite de philosophie à l’université Hofstra de New York, un ouvrage publié en anglais en 2004 (et traduit en français en 2014 sous le titre de Caliban et la sorcière). Elle a ensuite été régulièrement reprise, par exemple dans le best-seller de Mona Chollet Sorcières (2018), avec justement en sous-titre « La puissance invaincue des femmes ». Pour la journaliste et auteure Gabriela Herstik, importante personnalité se revendiquant de la sorcellerie contemporaine : « La sorcellerie est du féminisme, elle est intrinsèquement politique. Elle a toujours concerné “l’autre”, la femme qui ne fait pas ce que l’Église ou le patriarcat veut » [5]. Domination des femmes et domination de la nature sont parfois rassemblées par la supposée proximité des premières avec la seconde, symbolisée par l’image de la sorcière, afin de lier explicitement féminisme et écologie [6]. Cette vision est cependant contestée au sein même du mouvement féministe, avec, par exemple, le reproche d’une essentialisation des femmes qui « auraient alors un monde à elles, un monde étranger au monde commun, un monde de savoir magique et ineffable » [7]. Une autre voix ajoute que « la réhabilitation de la sorcellerie ne fera pas avancer l’égalité des sexes. Elle ne fera qu’essentialiser un peu plus la femme, c’est-à-dire qu’elle ne fera que la priver un peu plus de sa capacité à se définir comme elle l’entend » [8].
Au-delà de cette référence au sein d’un combat émancipateur, la figure de la sorcière moderne connaît un renouveau qui englobe des motivations très diverses, parfois opposées, selon les groupes et les individus : vision de la femme par essence proche de la nature, croyance authentique en des pouvoirs magiques, mais aussi simple amusement à l’image des sorcières d’Halloween, prétexte à la vente de produits ésotériques et new age, ou encore commerce de formations et ateliers de « bien-être » aux bases douteuses (voir l’article de Jean-Paul Krivine, « De la wicca aux sorcières 2.0 »).
Les sorcières dans l’Histoire
Le dossier proposé dans ce numéro vise à démêler le vrai du faux autour de la référence historique à la chasse aux sorcières à l’Époque moderne (du XVe au XVIIIe siècle), régulièrement convoquée à l’appui de discours contemporains. L’Histoire relève d’une approche scientifique [9] et l’historien et son savoir ont un rôle à jouer dans l’éclairage du débat public lorsque celui-ci s’appuie sur des références historiques en ce qui concerne les sources et l’usage critique que l’on peut en faire (conditions de production, biais qui ont pu les teinter, etc. ).

Le personnage monstrueux de Caliban est issu de la pièce La Tempête, de Shakespeare. Caliban, fils de la sorcière Sycorax, incarne une forme de bestialité qui permet à l’illustratrice britannique Pixie de libérer toute son imagination ; mais les lecteurs modernes y voient aussi un exemple d’oppression coloniale.
Ainsi, la chasse aux sorcières, bien qu’elle ait touché principalement des femmes (voir encadré « Pourquoi principalement les femmes ? »), fut avant tout un phénomène religieux et politique impulsé par des « démonologues » (voir encadré « Démonologie et démonologues ») et des autorités locales dans des contextes spécifiques, et non pas une persécution populaire spontanée ni un féminicide de masse lié au capitalisme naissant (voir l’entretien avec Robert Muchembled, « Les mécanismes de la chasse aux sorcières », comprenant quelques extraits de son dernier ouvrage [10]).
La RTS (Radio Télévision Suisse) a diffusé en 2010 une série d’une quinzaine de courtes vidéos pédagogiques réalisée avec l’historienne Martine Ostorero (université de Lausanne), toujours disponible en replay sur le site de la RTS (www. rts. ch). En complément, le site de la RTS propose un ensemble de questions et réponses sur le sujet. Martine Ostorero revient ainsi sur la prédominance des femmes dans les accusations de sorcellerie. Nous reproduisons ici un extrait de sa réponse. Signalons également l’excellent podcast en neuf épisodes réalisé en 2022, toujours pour la RTS, par Cyril Dépraz et Didier Rossat, intitulé « Au terrible temps des sorcières ».
L’attribution du crime de sorcellerie aux femmes, en majorité, tient à deux facteurs principaux. Le premier d’entre eux se rapporte à la présence dominante d’un discours très misogyne et négatif émanant des clercs et hommes d’Église durant tout le Moyen Âge à l’encontre des femmes : celles-ci sont perçues comme plus faibles et plus fragiles que les hommes, tant physiquement que moralement, et sont plus enclines aux péchés, à l’image d’Eve, la première femme, qui aurait péché en succombant aux tentations du diable. La sorcière, croit-on, tient ses pouvoirs du diable avec lequel elle a conclu un pacte d’alliance ; elle aurait été détournée du bon chemin et séduite par les tromperies des démons. L’auteur d’un redoutable manuel contre les sorcières (Le Marteau des sorcières, 1486) explique d’ailleurs (de manière bien sûr erronée…) que le mot femina vient de fe- et -minus : les femmes auraient moins de foi et de morale que les hommes, raison pour laquelle elles cèdent facilement au diable pour exercer la sorcellerie et « folâtrer avec les démons » !
Le deuxième facteur tient au fait que les femmes, dès la fin du Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, sont surtout confinées dans l’espace de la famille, de l’éducation des enfants, de la cuisine, des animaux domestiques, etc. Ce sont elles qui élèvent les enfants, qui exercent comme sage-femmes assermentées par les autorités urbaines, qui soignent, ou encore qui concoctent des remèdes pour les membres des communautés locales, de manière rudimentaire au moyen de plantes ou de préparations simples, transmises oralement de génération en génération. Or il suffit d’une maladie inexpliquée ou qui s’aggrave, d’une naissance qui tourne au tragique par la mort du nouveau-né (la mortalité infantile est alors très élevée), de bétail qui meurt, pour que l’on soupçonne telle ou telle femme d’être responsable du malheur qui survient dans une communauté, et de l’avoir commis volontairement avec l’aide du diable. L’accusation de sorcellerie permet d’attribuer une cause à une catastrophe naturelle ou à un malheur inattendu et tenu pour inexplicable. Elle résulte aussi souvent d’une tentative de guérison ratée. . .
Pourtant, la chasse aux « sorcières » n’a pas été à l’origine orientée spécifiquement contre les femmes. Ce n’est que progressivement qu’elle est devenue un outil de persécution contre elles, ou du moins contre un certain type d’entre elles, à l’extrême fin du Moyen Âge et durant toute l’Époque moderne. Ainsi, en Pays de Vaud comme dans tout l’ancien duché de Savoie, durant tout le XVe siècle, ce sont majoritairement des hommes qui sont poursuivis et condamnés pour sorcellerie.
Martine Ostorero
Professeure associée en Histoire médiévale, université de Lausanne
Le mythe moderne face à l’Histoire
La figure moderne de la sorcière a ainsi été créée en contradiction avec les connaissances historiques. Comme évoqué plus haut, l’ouvrage Caliban et la sorcière de Silvia Federici a joué un rôle fondateur dans cette construction, au point que les écrivaines Virginie Despentes et Beatriz Preciado ont pu écrire à son sujet dans le journal Le Monde : « C’est le genre de livre dont on sort transformé, tout en se demandant comment on a pu, auparavant, réfléchir sans les outils qu’il propose » [11]. Il se veut une œuvre de sciences sociales à l’ambition rien moins que révolutionnaire au sein de l’historiographie de la chasse aux sorcières. Proposant des analyses et des chiffres en profond décalage avec ceux de la communauté des historiens et des historiennes spécialistes, Silvia Federici n’hésite pas à imaginer une « indifférence des historiens à ce génocide. Une indifférence qui a frôlé la complicité, l’effacement de la chasse aux sorcières des pages de l’histoire ayant contribué à banaliser leur élimination physique sur le bûcher » [12]. L’angle choisi par l’autrice est explicité par le titre d’un de ses ouvrages plus récents, Une guerre mondiale contre les femmes : des chasses aux sorcières au féminicide [13]. La grille de lecture proposée identifie la chasse aux sorcières à un féminicide de masse dont le but aurait été de mettre au pas les femmes, au même titre que les indigènes des régions colonisées par les Européens à la même époque. Cette tâche aurait été rendue nécessaire par le capitalisme naissant. Au passage, Silvia Federici fustige la montée du rationalisme et de l’esprit scientifique dans ces périodes historiques, présentée comme un facteur d’oppression au service des dominants – là où le monde de la magie aurait été au contraire pour les femmes et les indigènes un moyen de résistance émancipatrice. Erreurs de raisonnement et biais de sélection, voire manipulations de faits historiques, ont ainsi contribué à la fabrication de mythes (voir l’article de Christophe Darmangeat et Yann Kindo, « Caliban et la Sorcière, ou l’Histoire au bûcher »).

En France, un second ouvrage a joué un rôle majeur. Il s’agit du best-seller de Mona Chollet, Sorcières, la puissance invaincue des femmes, paru en 2018 [14]. En septembre 2021, il s’était déjà vendu à plus de 250 000 exemplaires [15]. Véritable phénomène de société, particulièrement auprès de jeunes qui découvrent le féminisme, l’ouvrage est, étrangement, souvent classé par les libraires au rayon « sciences humaines ». En réalité, cet essai, qui convoque l’Histoire à son appui, relève bien plus du très florissant genre du « développement personnel » et ne répond en rien aux exigences de la production académique ; ni en Histoire, ni dans aucune autre science humaine. Cet éloge de « la puissance invaincue des femmes » a ainsi attiré l’attention de l’historienne Michelle Zancarini-Fournel qui, en 2024, a publié une petite synthèse intitulée Sorcières et sorciers, histoire et mythes [16] rédigée sous forme de lettre aux jeunes féministes, afin de les inciter à ne pas confondre l’Histoire et le mythe (voir la note de lecture publiée dans Science et pseudo-sciences n° 351, janvier 2025 [17]).
Au sens le plus large, les démonologies sont des systèmes de pensée qui placent le diable et les démons au centre de la réflexion, de la perception et de l’explication du monde. L’imaginaire démoniaque y a aussi sa place. La démonologie s’inscrit dans les cadres de la pensée théologique et philosophique chrétienne et en partage les interrogations sur la nature, sur l’Homme, sur Dieu et sur l’au-delà. Le diable et les démons faisant partie de la nature, ils font l’objet d’un discours rationnel et scientifique qui embrasse l’ensemble de leurs manifestations et actions sur les hommes et dans l’univers […]
Les intellectuels ou théologiens placent au centre de leur réflexion l’être humain aux prises avec les démons, tant physiquement que psychiquement, et interrogent ses possibilités de salut ; l’Homme face au démon révèle aussi l’Homme face à Dieu. Cette anthropologie s’intéresse au corps, aux sens, à l’âme, à l’intellect et à l’imagination humaine en interaction avec les démons ou perturbés par leur action. Cela dans un univers mental et culturel qui, dès le XIIIe siècle, voit proliférer les démons tout autour des hommes et à l’intérieur d’eux-mêmes, les rendant capables de jouer avec les limites du réel.
Quant au terme de démonologues, plutôt réservé dans l’historiographie aux spécialistes du sabbat des sorciers et des sorcières du XVe siècle et de l’Époque moderne, il doit nous inciter à prêter attention aux « rédacteurs » ou « producteurs » d’écrits relatifs aux démons, au sens large, qui interviennent dans des domaines aussi divers que la théologie, la morale chrétienne, la philosophie naturelle, le droit, la littérature profane ou religieuse, etc. , et qui peuvent aussi être actifs concrètement dans l’exercice de la justice ou de l’inquisition, dans l’accompagnement et l’enseignement des fidèles, voire dans la production d’ouvrages de magie. Il est alors essentiel de porter attention au statut et à l’objectif de chaque production démonologique, tant la gamme est vaste : expertise théologique, enseignement moral, psychologie religieuse, conseil juridique, mais aussi controverse et polémique, ou encore œuvre de divertissement.
La démonologie scolastique des dernières décennies du XIIIe siècle et des premières décennies du XIVe siècle, puis, quelque peu à sa marge, la démonologie pratique et théorique de la fin du Moyen Âge, marquent sans conteste l’émergence de cette obsession démoniaque en Occident, dont on connaît les conséquences judiciaires à l’Époque moderne : le diable et les démons tendent à voir leur présence « réelle » et leur influence s’accroître dans un monde gouverné par une Église en proie à la dissidence et à la division.
Martine Ostorero et Julien Véronèse
Source : Penser avec les démons. Démonologues et démonologies (XIIIe-XVIIe siècles), Sismel-Edizioni del Galluzzo, 2015. Avec l’aimable autorisation des auteurs.
Dans ce contexte, sur un sujet qui mêle Histoire et actualité, quelle est la place de l’historien ? Comment peut-il rendre compte de l’état des connaissances de sa discipline sans entrer dans le débat politique ou sociétal ? (voir l’article de Maryse Simon, « L’historienne face aux archives et aux mythes » comme existe aujourd’hui cette figure imaginaire de la sorcière féministe » et qu’« on peut considérer et respecter les deux, et des deux on peut faire l’histoire ». Mais, ajoutait-il, « on ne peut pas les confondre en feignant de parler de l’une quand on évoque l’autre, ou de prétendre parler des deux à la fois en un discours à double fond ». Ainsi, concluait-il, l’art des historiens et des historiennes est « de manier les mots avec soin, avec tact, pour prendre soin des morts » [18].

Conclusion
Discuter des fondements historiques de cet héritage des sorcières pris comme référence est donc légitime dans la mesure où il est revendiqué. Démontrer qu’il ne correspond pas à la réalité historique, comme nous le faisons dans ce dossier, n’implique, bien évidemment, aucun jugement de valeur sur la légitimité des causes défendues en son nom.
1 | Lausberg S, « L’appel de près de 200 personnalités : “Sorcières de tous pays, unissons-nous” », Le Journal du dimanche, 2 novembre 2019. Sur sylvielausberg. com
2 | Zancarini-Fournel M, « Sorcellerie : mythe et réalités », Sciences Po, Programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre, podcast, 10 mars 2015. Sur sciencespo. fr
3 | Nelson K, “‘Change is brewing’ : women finding liberation in the performative rituals of modern paganism and the witch organization”, The Kennesaw Journal of Undergraduate Research, 1er février 2025. Sur digitalcommons. kennesaw. edu
4 | Jones M, “Women’s international terrorist conspiracy from hell : what to know”, TeenVogue, octobre 2021. Sur teenvogue. com
5 | Krohn E, “Inner witch”, Sabat Magazine, 6 septembre 2018. Sur medium. sabatmagazine. com
6 | Gauthier X, Carrer D, « Les sorcières sont de retour », Multitudes, 2017, 67 : 90-3.
7 | Boussedra S, « Sorcières ou révolutionnaires ? », Cause commune n° 11, mai-juin 2019. Sur causecommune-larevue. fr
8 | Ameller M, « Les femmes ne sont pas des sorcières », Laboratoire de la République, 14 novembre 2021. Sur laboratoiredelarepublique. fr
9 | Seydou A, « L’Histoire est-elle une science ? », SPS n° 343,
janvier 2023. Sur afis. org
10 | Muchembled R, La Sorcière au bûcher : fanatisme religieux et antiféminisme, Les Belles Lettres, 2025.
11 | Despentes V, Preciado B, « Caliban et la sorcière, de Silvia Federici : le ventre capital », Le Monde, 7 juillet 2014.
12 | Federici S, Caliban et la sorcière, Entremondes, 2016.
13 | Federici S, Une guerre mondiale contre les femmes : des chasses aux sorcières au féminicide, La Fabrique, 2021.
14 | Chollet M, Sorcières, la puissance invaincue des femmes,
La Découverte, 2018.
15 | Entretien avec Mona Chollet, Libération, 9 septembre 2021.
16 | Zancarini-Fournel M, Sorcières et sorciers. Histoire et mythes, Libertalia, 2024.
17 | Kindo Y, « Note de lecture sur Sorcières et sorciers. Histoire et mythes de Michelle Zancarini-Fournel », SPS n° 351, janvier 2025. Sur afis. org
18 | Boucheron P, « L’histoire en puissance : en quête des sorcières », Collège de France, cours, mars 2025. Sur college-de-france. fr
1 Courant politique qui cherche à théoriser un lien intrinsèque entre préoccupations écologistes et aspirations féministes. Parmi ses figures de proue figurent la française Françoise d’Eaubonne et plus récemment l’indienne Vandana Shiva. L’écrivaine américaine Starhawk, qui se présente comme une authentique sorcière, en incarne le versant le plus explicitement mystique.
Publié dans le n° 354 de la revue
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Les auteurs
Jean-Paul Krivine

Rédacteur en chef de la revue Science et pseudo-sciences (depuis 2001). Président de l’Afis en 2019 et 2020. (…)
Plus d'informationsYann Kindo

Yann Kindo est enseignant en histoire-géographie. Il est l’auteur du blog La Faucille et la Labo
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