Accueil / Notes de lecture / 365 jours pour bousculer les idées reçues

365 jours pour bousculer les idées reçues

Publié en ligne le 21 février 2009
365 jours pour bousculer les idées reçues
PlayBac
Ça m’intéresse. 2008, 19,90 €

Les éditions PlayBac, en association avec la revue Ça m’intéresse, ont édité plusieurs livre-calendriers présentant pour chaque jour de l’année une question et une réponse associée. Celui intitulé 365 jours pour bousculer les idées reçues a bien entendu attiré notre attention. Et la découverte fut agréable : les sujets sont variés (sciences, société, médecine et santé, etc.) et traités sobrement (une douzaine de lignes) mais toujours de façon précise et sérieuse. Bien sûr, nous nous sommes d’abord précipités sur certains des sujets emblématiques de notre revue. Il y a treize constellations zodiacales et non pas douze, aucune concession à l’astrologie et l’existence du Serpentaire entre Scorpion et Sagittaire est bien rappelée. Autre idée reçue démystifiée à juste titre : la prétendue influence de la lune sur le nombre de naissances. Alors, faut-il parler à ses plantes vertes ? Le second né des jumeaux est-il l’aîné ? Peut-on voir des milliers de galaxies à l’œil nu ? L’été est-il plus chaud car la Terre est proche du Soleil ? L’alcool réchauffe-t-il ? Le champagne est-il toujours fait à partir de vin blanc ? Le chaud et froid abîment-ils l’émail des dents ? Faut-il éviter de dormir avec des plantes vertes ? À chaque jour sa réponse.

Deux (petites) ombres au tableau toutefois. L’homéopathie est-elle une médecine par les plantes ? La réponse commence bien par distinguer homéopathie et phytothérapie. Mais le lecteur de cette planche du 4 avril ne saura pas que la pratique homéopathique n’a jamais pu prouver un effet spécifique supérieur à l’effet placebo. Il retiendra simplement qu’il s’agit d’une « thérapie originale », et que les homéopathes prescrivent des granules à « des doses extrêmement diluées ». Les drogues douces mènent-elles aux drogues dures ? La réponse apportée est négative et se base sur l’évolution du nombre de consommateurs en France pour ces deux types de substances. Pour autant, comme le rappelle Gilbert Lagrue dans Parents, alerte au tabac et au cannabis (Odile Jacob, 2008), la consommation du cannabis n’est pas sans danger et commence maintenant à mieux être connue sur le plan médical.

De très amusantes photos accompagnent de façon plaisante une lecture agréable qui va se poursuivre une année durant.