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Agence des médecines complémentaires et alternatives : cheval de Troie de pratiques infondées

Publié en ligne le 17 mars 2022 - Médecines alternatives -
Cet article est une adaptation de l’entretien accordé par Jean-Paul Krivine, rédacteur en chef de Science et pseudo-sciences, à l’hebdomadaire l’Express.
 Voir Une « Agence des médecines complémentaires et alternatives » serait un cheval de Troie de pratiques infondées

Une proposition de résolution a été déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale le 18 mars 2021 par huit députés « invitant le Gouvernement à créer une agence gouvernementale d’évaluation des approches complémentaires adaptées et de contrôle des dérives thérapeutiques et des pratiques alternatives » [1]. La proposition de résolution met en avant la popularité de certaines pratiques à visées thérapeutiques mais souligne les risques de dérives. Selon leurs auteurs, la mission de la nouvelle agence consisterait à encadrer ces pratiques, à « consolider les connaissances » sur ces approches et à évaluer « leurs effets et leur niveau d’efficacité ». L’objectif principal serait de permettre leur « intégration sécurisée » dans le système de soins afin de « pouvoir répondre à la demande massive des Français ».

Différentes médecines ?

En réalité, il n’y a pas deux médecines, une « médecine conventionnelle » et une « médecine alternative », qu’il conviendrait de rassembler. Il y a ce qui a été évalué et dont l’efficacité a été prouvée, cela s’appelle la médecine. Ce qui n’a pas pu montrer une efficacité validée ne peut se targuer d’être de la médecine, même en y accolant le qualificatif « parallèle », « douce », « holistique », « non conventionnelle », « naturelle » ou « alternative ».

Toute molécule et toute pratique peuvent prétendre à devenir un traitement validé. La seule condition est de se soumettre à une évaluation rigoureuse, selon les méthodes reconnues au centre desquelles se trouvent les essais cliniques contrôlés [2]. Sans cette validation, on en reste au domaine des hypothèses ou des croyances. Et pas plus qu’il n’y a de médecine conventionnelle opposée à des médecines alternatives, il n’y a de méthodes d’évaluation spécifiques aux médecines alternatives qui devraient être différentes de celles qui s’appliquent à toute la médecine. Ainsi, la médecine d’aujourd’hui est-elle appelée « médecine fondée sur les preuves » et consiste à « utiliser de manière rigoureuse, explicite et judicieuse les preuves actuelles les plus pertinentes lors de la prise de décisions concernant la prise en charge de chaque patient » [3].

La Saignée(détail), Quirijn van Brekelenkam (ap.1622-c.1669) Au XVIIe siècle, les vertus supposées de la saignée s’étendaient à la prévention des fausses couches. D’après le site du musée Mauritshuis qui expose ce tableau, il est donc très possible que la jeune femme ainsi traitée soit enceinte.

C’est ainsi que la médecine moderne s’est construite en laissant de côté de nombreuses pratiques qui se sont avérées en fin de compte inefficaces (homéopathie par exemple) ou dangereuses (saignées par exemple [4]). Elle a su intégrer et améliorer des traitements issus de la pharmacopée traditionnelle (l’aspirine par exemple, issue de l’écorce de saule) et a permis de mettre au point de très nombreux nouveaux médicaments (dont les vaccins). Elle est ouverte à toute nouvelle preuve. Ainsi, suite à des essais cliniques récents, les saignées sont devenues un traitement accepté dans quelques cas très spécifiques (dans des modalités différentes de celles pratiquées au XVIIIe siècle et sous le nom de « phlébotomie à visée thérapeutique ») [5].

Quant au processus d’évaluation de l’efficacité des différentes pratiques, il est déjà mis en œuvre par des agences dédiées. Au niveau national, ce sont l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), la Haute autorité de santé (HAS), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Au niveau européen, c’est l’Agence européenne des médicaments (EMA). Elles s’intéressent à toutes les pratiques thérapeutiques, sans distinction de nature ou d’origine. Et les médecines qualifiées d’alternatives, au sens de la proposition de loi, ont fait l’objet de nombreux examens par ces instances.

La meilleure « intégration » que l’on puisse souhaiter, dans l’intérêt des patients, c’est de conserver une évaluation de toutes les pratiques selon les mêmes standards de rigueur et selon les mêmes processus. Toutes les approches à visées thérapeutiques sont évaluables, il n’existe pas de spécificités qui en mettraient certaines hors du champ de la preuve d’efficacité. Rappelons cependant que l’homéopathie bénéficie encore d’un statut réglementaire d’exception la dispensant de faire la preuve de l’efficacité de ses remèdes (un simple enregistrement suffit) [6].

Jamais évaluées ?

C’est à tort que les partisans de pratiques non validées scientifiquement affirment qu’elles sont rejetées faute d’avoir été correctement évaluées. Le réseau international Cochrane qui procède en continu à des « revues systématiques » de la littérature scientifique a rassemblé 975 méta-analyses (16 avril 2021 [7]) relatives à des produits ou des traitements revendiqués par les médecines alternatives. Les résultats sont largement en défaveur de ces pratiques et remèdes. En France, l’Inserm a produit des rapports d’évaluation de plusieurs pratiques dites « alternatives » (sophrologie, acupuncture, ostéopathie, chiropractie, étiopathie, biologie totale, jeûne à visée préventive ou thérapeutique, mésothérapie, etc.) [8].

De façon spécifique, les produits homéopathiques ont fait l’objet de très nombreuses évaluations et la synthèse des résultats a conduit les autorités sanitaires de la plupart des pays à les exclure du champ des pratiques efficaces (en France, la Haute autorité de santé a conclu en 2020 que, « à ce jour, aucun mécanisme d’action complémentaire à celui de l’effet placebo n’a été démontré » [9]).

Une agence gouvernementale dédiée : l’expérience américaine

Une agence d’évaluation spécifiquement dédiée aux « médecines complémentaires et alternatives » a déjà été expérimentée aux États-Unis. En 1992, le Congrès décide de financer un « Office d’étude des médecines alternatives » au sein des NIH, les instituts de recherche médicale rattachés au ministère de la Santé. En 1998, cet office est transformé en institut à part entière (le NCCAM – Centre national pour la médecine complémentaire et alternative – renommé Center for Complementary and Integrative Health – NCCIH – en 2014). Les motivations pour sa création étaient similaires à celles énoncées dans la proposition de résolution française de 2021.

Le bilan est édifiant. En vingt ans (de 1992 à 2012), près de deux milliards de dollars ont été gaspillés dans des financements d’institutions diverses et dans des évaluations sans résultats positifs [10]. Plusieurs centaines d’essais cliniques ont été financés pour apprendre que la « guérison à distance » est inefficace contre le diabète ou les tumeurs cérébrales, que la prière est sans effet sur le sida ou que les cartilages de requin ne modifient pas le taux de survie des patients atteints d’un cancer. En 2013, Paul A. Offit, pédiatre et infectiologue à l’université de Pennsylvanie, résumait les choses ainsi [11] : « Depuis sa naissance, […] les responsables du NCCAM ont dépensé environ 1,6 milliard de dollars pour étudier les thérapies alternatives. Ils ont dépensé 374 000 $ de l’argent des contribuables pour savoir que l’inhalation de parfums de citron et de lavande ne favorise pas la cicatrisation des plaies ; 390 000 $ pour savoir que les anciens remèdes indiens ne contrôlent pas le diabète de type 2 ; 446 000 $ pour trouver que les matelas magnétiques ne traitent pas l’arthrite ; 283 000 $ pour découvrir que les aimants ne traitent pas les migraines ; 406 000 $ pour déterminer que les lavements de café ne guérissent pas le cancer du pancréas et 1,8 million $ pour savoir que la prière ne guérit pas le sida ou les tumeurs du cerveau ou n’améliore pas la guérison après une chirurgie de reconstruction mammaire » (cité aussi dans [12]).

Josephine P. Briggs, nommée en 2008 à la tête du NCCAM, pourtant favorable à l’intégration des « médecines complémentaires », a reconnu que « bon nombre des grandes études cliniques prospectives financées par le NCCAM n’ont pas donné de résultats positifs » (cité dans [13]).

Inefficaces mais quand même utiles ?

Les partisans des « médecines alternatives », faute d’arriver à prouver l’efficacité de leurs approches, tentent de justifier leur place en santé publique (dans les hôpitaux, dans les soins pris en charge par l’assurance maladie ou les mutuelles) au nom d’une « utilité complémentaire » : éviter le recours inutile à des médicaments, mise en œuvre de soins de confort, automédication, etc. Mais là aussi, les preuves manquent pour étayer ces prétentions. La Haute autorité de santé qui a évalué l’efficacité des produits homéopathiques s’est aussi intéressée au « service médical rendu » et a conclu à « l’absence de démonstration de leur intérêt sur la santé publique, notamment […] pour réduire la consommation d’autres médicaments » [9].

Bien entendu, la non-prise en charge de traitements ou de pratiques n’interdit pas l’usage individuel de certains d’entre eux. Le non-remboursement de l’homéopathie en France ne signifie pas son interdiction. Et chacun est libre d’avoir recours à toutes sortes de pratiques, dès lors qu’elles ne présentent pas de risques sur la santé. Se posent alors les questions de la réglementation de ces pratiques et de l’information des utilisateurs : « L’absence de cadre réglementaire pour les soins alternatifs, en opposition à un cadre réglementaire très strict en ce qui concerne les professions de santé, favorise une information peu claire, non conforme aux données de la science et biaisée en faveur des thérapies alternatives » [14]. Mais il importe de ne pas confondre popularité et preuve d’efficacité.

Que faudrait-il « intégrer » ?

Les médecines alternatives qu’il conviendrait d’« intégrer » se présentent pour la plupart comme des approches globales fondées sur une vision du corps humain et de la maladie qui se situe hors du champ scientifique. Le « principe de similitude » et les « constitutions carbonique, phosphorique, fluorique, sulfurique » de l’homéopathie, les « corps éthérique et astral » de l’anthroposophie, l’« énergie vitale », le « qi » et les « méridiens » de l’acupuncture ou encore les « zones réflexes » du pavillon de l’oreille de l’auriculothérapie sont des concepts dénués de toute base scientifique. Ces thérapeutiques, que leurs promoteurs présentent comme un tout inséparable, sont imprégnées d’idéologies mystiques ou religieuses. La médecine ne peut donc pas « intégrer » ces approches sans renoncer à sa neutralité qui implique de laisser les croyances et les idéologies sous-jacentes au choix du seul patient.

Les Soins aux malades(détail), Domenico di Bartolo (c.1400-c.1445)

S’agit-il alors d’intégrer une préparation particulière, un acte thérapeutique spécifique ? On ne parle alors plus d’intégration des médecines complémentaires en général, mais d’un examen au cas par cas de l’efficacité d’une action ou d’un remède. C’est ce que la médecine fait régulièrement, sans qu’il soit besoin de promouvoir l’idéologie associée au traitement. Et quand une efficacité est confirmée, la science moderne s’intéresse à identifier le principe actif ou les fondements de l’efficacité de l’action afin de déterminer les meilleures indications de prescription.

Ainsi, l’Artemisia annua est une plante utilisée depuis des siècles dans la médecine traditionnelle chinoise. Un principe actif a pu être extrait de la plante (l’artémisine) et est à la base des principaux traitements antipaludiques utilisés aujourd’hui (la chercheuse chinoise Youyou Tu a reçu le prix Nobel de médecine en 2015 pour cette découverte). Mais la mise au point de ces nouveaux médicaments s’est faite en laissant de côté tous les concepts mystiques associées. Et, surtout, elle a permis de définir les doses efficaces. Le recours direct à la plante elle-même (infusion par exemple), tel que préconisé dans des approches de « médecine alternative », est dénoncé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui souligne les risques d’inefficacité et de développement de résistances chez les parasites responsables du paludisme [15].

Une médecine qui ne prendrait pas soin des personnes ?

Une vision caricaturale de la médecine moderne, qualifiée de « médecine officielle », est promue par les initiateurs de la proposition de résolution. L’agence gouvernementale qu’ils appellent à mettre en place serait « un acte fondateur pour inventer la médecine de demain au sens d’une articulation efficiente du cure (soin) et du care (prendre soin) ». Cette « médecine officielle » ne considérerait que l’organe malade et non le patient et ne s’intéresserait qu’à la guérison et non à la prévention. Même si beaucoup de choses restent encore à faire, l’individualité, le bienêtre, la douleur, la nutrition et les « thérapeutiques non médicamenteuses » font bien partie du champ de la médecine. La Haute autorité de santé rappelait en 2011 l’importance de « promouvoir une conception plus globale de la notion de “traitement” dans la perspective de laquelle les prises en charge médicamenteuses et non médicamenteuses sont perçues comme complémentaires dans un objectif à la fois curatif et préventif » [16]. Dans l’intérêt des patients, ces dimensions se doivent d’être considérées d’une façon à la fois rigoureuse et scientifiquement fondée, et séparée de toute vision idéologique ou mystique.

L’association A-MCA, future agence ?

L’A-MCA est une association créée en 2020. Elle a adopté dans son libellé le terme d’agence (Agence des médecines complémentaires et alternatives), mais il s’agit d’une simple association loi 1901 [17]. Quatre des huit députés signataires de la proposition de résolution sont « experts politiques » de l’association. Un appel relayé par le journal Le Monde [18], signé d’une vingtaine de personnalités dont les fondateurs de l’A-MCA et cinq des huit auteurs de la proposition de résolution, appelle à « la transformation de l’A-MCA en agence gouvernementale ».

Les fondateurs de l’A-MCA mettent en avant une définition des « médecines complémentaires et alternatives » [19] qui laisse complètement de côté la question de leur efficacité et de leur validation. Leur popularité et le phénomène social incontestable qui les accompagne suffit à rendre
légitime et souhaitable l’« intégration » dans la « médecine officielle ». La liste des pratiques ainsi couvertes est très large [20] : naturopathie, magnétisme, reiki, hypnose, méditation, homéopathie, médecine anthroposophique, auriculothérapie, ostéopathie, réflexologie, shiatsu, yoga, phytothérapie, médecine ayurvédique, etc.

Le collectif de personnalités structuré par l’A-MCA et qui a publié une tribune dans le journal appelle à « favoriser l’essor des pratiques bénéfiques tout en luttant contre les dérives thérapeutiques en santé ». Par un glissement habile, le problème de l’absence d’efficacité des pratiques promues est escamoté au profit d’une dénonciation des risques de dérives liées à l’insuffisance de la réglementation et de l’encadrement de ces pratiques.

Le cheval de Troie de pratiques douteuses et infondées

C’est indéniable, il y a des pratiques thérapeutiques alternatives dangereuses et il peut y avoir un risque réel à recourir à des traitements non validés [21]. D’un autre côté, il y a aussi une aspiration de tous à bénéficier des soins les plus efficaces et les moins invasifs possibles. Mais n’oublions pas que c’est d’abord la maladie qui n’est pas « douce » et qui est « invasive ». Le fondement d’une réponse appropriée, comme l’a confirmé la pandémie de Covid-19, passe d’abord par l’identification de l’efficacité des traitements et des prises en charge. La vérité scientifique n’est pas quelque part « au milieu », entre une médecine dite « conventionnelle » ou « officielle » et des « médecines alternatives », qui auraient chacune leurs excès et qu’il faudrait savoir intégrer l’une à l’autre.

La Procession du Cheval dans Troie, Giovanni Domenico Tiepolo (1727-1804)

La tentative de reconnaissance de pratiques pseudo-scientifiques en se réclamant de la lutte contre les charlatans n’est pas nouvelle. Ainsi, un Institut des arts divinatoires a été créé [22] en s’affichant en défense des consommateurs et en « soutien des professionnels sérieux de la voyance ». La bonne foi et l’empathie supposées des uns, pas plus que les bienfaits ressentis par certains, ne sont un gage d’efficacité ni d’utilité thérapeutique.

Références


1 | Assemblée nationale, « Proposition de résolution invitant le Gouvernement à créer une agence gouvernementale d’évaluation des approches complémentaires adaptées et de contrôle des dérives thérapeutiques et des pratiques alternatives », 18 mars 2021. Sur assemblee-nationale.fr
2 | Haute autorité de santé, « Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique », avril 2013. Sur has-sante.fr
3 | Sackett DL et al., “Evidence based medicine : what it is and what it isn’t”, BMJ, 1996, 312 :71-2.
4 | Singh S, Ernst E, « La naissance de la médecine scientifique (1) : face au scorbut et aux saignées », SPS n° 295, avril 2011.
5 | Colovi N et al., “Treatment by bloodletting in the past and present”, Srp Arh Celok Lek, 2016, 144 :240-8.
6 | Chast F, « À propos de l’homéopathie », SPS n° 324, avril 2018.
7 | Cochrane Reviews related to Complementary Medicine, 2021. Sur cam.cochrane.org
8 | Inserm, « Rapports thématiques », 2018-2021. Sur inserm.fr
9 | Haute autorité de santé, « Évaluation des médicaments homéopathiques : avis défavorable au maintien du remboursement », septembre 2019. Sur has-sante.fr
10 | Mielczarec EV, Engler BD, “Measuring mythology : Startling Concepts in NCCAM Grants”, Skeptical Inquirer, 2012, 36.
11 | Offit P, Do You Believe in Magic ? The Sense and Nonsense of Alternative Medicine, Harper, 2013.
12 | Brissonnet J, « Médecine scientifique et médecines non conventionnelles », SPS n° 319, janvier 2019.
13 | Millet JD, “Progress in complementary and alternative medicine research : Yale research symposium on complementary and integrative medicine”, Yale J Biol Med., 2010, 83 :127-9.
14 | Thollot A, « Médecine et thérapies alternatives », SPS n° 330, octobre 2019.
15 | Krivine JP, « Artemisia annua, l’actrice, le professeur et le paludisme », SPS n° 334, octobre 2020.
16 | Haute autorité de santé, « Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées », avril 2011. Sur has-sante.fr
17 | Agence des médecines complémentaires et alternatives, site Internet.
18 | Berrut G et al., « Il est urgent de structurer les médecines complémentaires et alternatives », Le Monde, 13 mars 2021.
19 | Suissa V et al., « Médecines Complémentaires et Alternatives (MCA) : proposition d’une définition et d’une catégorisation de références », Hegel, 2020, 2 :131-42.
20 | Suissa V et al., Médecines complémentaires et alternatives : pour ou contre ? Regards croisés sur la médecine de demain, Michalon, 2019.
21 | Skyler BJ et al., “Use of alternative medicine for cancer and its impact on survival”, Journal of the National Cancer Institute, 2018, 110 :121-4.
22 | Association de professionnels de la voyance, site Internet.


Publié dans le n° 338 de la revue


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L' auteur

Jean-Paul Krivine

Rédacteur en chef de la revue Science et pseudo-sciences (depuis 2001). Président de l’Afis en 2019 et 2020. (...)

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