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Du documentaire au « documenteur », un continuum

Publié en ligne le 17 octobre 2024 - Science et médias -

Le documentaire, notamment audiovisuel, est un objet paradoxal : à la différence de la fiction, il entend décrire la réalité tout en portant le propos inévitablement subjectif d’un auteur. L’engagement et l’attention du spectateur repose sur un « pacte de confiance » autour de la véracité de ce qui lui est montré. Pourtant, il arrive que ce pacte entre le documentaire et son spectateur soit rompu, involontairement souvent, tout à fait volontairement parfois.

Pour désigner ce type de documentaire qui trahit son engagement, nous avons opté pour le terme « documenteur ». Ce mot-valise est le produit de la rencontre entre la promesse de sincérité du documentaire et la menace insidieuse propre au menteur. Un terme à l’histoire aussi complexe et aux frontières aussi fuyantes que l’objet que nous souhaitons analyser. Un mot qui frappe les esprits, récuse tout indifférence : un mot que nous avons décidé d’annexer pour mieux alerter.

Le terme « documenteur »

En 1981, Agnès Varda forge « documenteur » pour en faire le titre d’un film mêlant fragments autobiographiques et ressorts fictionnels. Par la suite, ce terme prend son autonomie, pour désigner une fiction reprenant les codes du documentaire (présentation didactique, sensation d’immédiateté, d’authenticité). Ces créations peuvent être des films, comme Borat (2006) qui nous met dans les pas d’un prétendu reporter kazakh, dépêché aux États-Unis pour étudier le mode de vie de cette nation et en tirer des leçons applicables.

Il y a également des canulars comme Ghostwatch (1992), une émission de la BBC sur le paranormal avec des enquêteurs envoyés dans une maison dite hantée, ou encore Opération Lune (2003) de William Karel, mêlant images d’archives et faux témoignages pour faire passer le succès de la mission Apollo 11 sur la Lune en 1969 pour un leurre [1]. Ces films divertissent ou questionnent, mais le spectateur est averti de la supercherie. Un festival leur est même dédié chaque année à Lyon (« On Vous Ment ! Festival documenteur »).

Mais le terme documenteur nous pose problème en ce qu’il induit un mensonge. Si l’on suit le décorticage du mot-valise, l’information devrait être claire : un « documenteur » est un documentaire qui ment. C’est cette acception plus immédiate, qui commence à être utilisée en dehors des cercles spécialisés cinématographiques et du champ des documentaires fictionnels ou canulars, que nous nous proposons de développer. À l’inverse de la supercherie assumée, nous utiliserons donc ici le terme dans le cadre de son intention de désigner des documentaires jugés problématiques.

L’Effet du mélodrame, Louis-Léopold Boilly (1761-1845)

Ce peuvent être des documentaires de propagande, comme ceux du gouvernement de Vichy de la Seconde Guerre mondiale [2] ou ceux produits actuellement par des États autoritaires pour imposer leur narratif, comme Trop fort, mon pays (2016) qui vante les réussites du régime chinois et du président Xi [3]. Cela peut désigner le travail de réalisateurs engagés et donc orientés, comme les documentaires de Michael Moore, auteur notamment de Bowling for Colombine (2002) ou Fahrenheit 911 (2004). La « Méthode Moore » se voit ainsi contestée car « le documentaire, et a fortiori le documentaire engagé, est subjectif par définition. Ce qui ne veut pas dire que la licence artistique du documentariste lui permet toutes les libertés » [4].

Des films d’investigation peuvent également être sujet à caution. C’est le cas par exemple du Cauchemar de Darwin (2005) qui expose les dérives du commerce de la perche du Nil en Afrique cachant un trafic d’armes. Succès en salle, le film fait polémique [5], des experts le jugent biaisé, et l’historien François Garçon le qualifie de « supercherie ». Au tribunal où il intente un procès en diffamation contre ce dernier, son réalisateur Hubert Sauper revendique non pas une enquête journalistique, mais un « documentaire de création » [6]. François Garçon avait reproché à Hubert Sauper d’avoir fait croire que les carcasses de poisson étaient destinées à la consommation humaine, de n’avoir pas démontré le trafic d’armes qu’il dénonçait et d’avoir payé des enfants pour jouer et rejouer des scènes. Relaxé pour les deux premières allégations, le tribunal estimant qu’il n’avait « pas dépassé les limites admissibles de la liberté d’expression », il est condamné pour la troisième, le tribunal jugeant qu’il « ne disposait pas d’éléments suffisants pour formuler une telle accusation » [7].

La confusion touche également les « docu-fictions », tel Mermaids : The Body Found (2012) sur Discovery Channel : le réalisateur intègre des éléments fictionnels sans que le spectateur ne sache lesquels, accréditant l’idée que les sirènes existent réellement. Parfois, ce sont des éléments faux ou largement controversés qui sont introduits, comme dans Queen Cleopatra (2023) sur Netflix, présentant Cléopâtre à la peau noire, une hypothèse très peu probable [8]. Les frontières sont également floutées avec certaines émissions de télé-réalité comme Le Mystère d’Oak Island, série mettant en scène la recherche d’un hypothétique trésor sur l’île aux Chênes (ou île Oak) au Canada. Reprenant une ancienne légende sur un possible trésor des Templiers ou des manuscrits de William Shakespeare, elle tient en haleine le public depuis 2014 quand des historiens y voient davantage un canular et même « un exemple intéressant d’obsession et d’avidité de la culture pop » [9].

Web-documentaires, plateformes : le bouleversement numérique

À partir des années 2000, le monde du documentaire a été bouleversé par l’arrivée d’Internet et des web-documentaires. Ce média, renforcé par les réseaux sociaux, devient un instrument privilégié pour financer, diffuser, mobiliser, harceler les contradicteurs, diffuser de fausses informations… [10]. Le documentaire devient un attracteur, un symbole qu’il faut défendre ou combattre, comme dans le cas de La Révélation des pyramides (2010), dont certains de ses partisans se sont peut-être « davantage enfoncés dans leur croyance suite à ce qui ressemble à la confrontation de deux visions du monde » [11].

L’émergence des plateformes numériques a aussi changé la donne. Des entreprises internationales (Amazon, Netflix…) ou des chaînes de télévision (France Télévision, Arte…) apportent une certaine crédibilité et assurent une large diffusion. Netflix multiplie les « docu-séries » problématiques au sujet par exemple de la mort imminente, la réincarnation et les phénomènes paranormaux à partir de témoignages et d’études avec Survivre à la mort (2021). Netflix se veut sensationnaliste avec Ovnis : classés top secret (2021), dénonçant les mensonges du gouvernement qui aurait caché l’existence d’extraterrestres parmi nous. La plateforme fait aussi dans la pseudo-histoire avec Queen Cleopatra déjà cité plus haut, ou avec À l’aube de notre histoire (2022) qui prétend apporter des preuves de l’existence d’une civilisation évoluée et mondialisée, disparue à la fin de l’ère glaciaire il y a environ 12 000 ans. Et elle fleurte avec le conspirationnisme avec MH370 : l’avion disparu (2023) revenant sur le mystère de la disparition en 2014 d’un appareil de la Malaysia Airlines deux heures après son décollage en « présentant comme probables des thèses complotistes contredites par les faits » [12]. Le tout sans remettre en cause ces diffusions malgré les controverses.

Il arrive toutefois qu’un documentaire mensonger soit déprogrammé. À l’image de Root Cause (2018) qui affirmait que la dévitalisation d’une dent pouvait causer un cancer du sein. Face à l’inquiétude des patients, l’Association dentaire américaine (ADA), l’Association américaine d’endodontie (AAE) et l’Association américaine de recherche dentaire (AADR) avaient demandé à Netflix, Apple, Amazon et Vimeo de cesser la diffusion [13]. Mais ce retrait demeure l’exception. C’est pourquoi, face à cette opulence de documentaires à qualité variable, nous soutenons l’idée qu’il est nécessaire de qualifier précisément toutes ces productions. Notre objectif est double : proposer un langage commun permettant la nomenclature d’un documentaire sur base de son contenu, et le développement d’un outil permettant une objectivation de l’étiquette posée sur une production documentaire.

Le Mensonge(détail), Félix Vallotton (1865-1925)

Un documentaire peut-il « mentir » ?

Dans un documentaire trompeur, y a-t-il nécessairement mensonge ? Le mensonge implique, au-delà de la construction d’un discours faux, une volonté et une intention de tromper. Or comment prouver l’intention de mentir ? Comment la distinguer de l’ignorance ? Du raisonnement biaisé ? De l’argument visant à discréditer le travail produit par un tiers que l’on n’apprécie que peu, à l’instar du fameux « You are fake news » lancé par Donald Trump à des journalistes ? Faire la part entre sincérité et mauvaise foi est tout aussi hasardeux, comme à l’occasion de ce débat sur la chaîne W9 où « les organisateurs invitent non sans mal Pierre Barnérias, le réalisateur du documenteur Hold-Up. Dès le début Barnerias va fuir ses responsabilités : il est un artiste, le réalisateur d’une œuvre, ce n’est pas lui qui parle, ce sont les experts, des experts de renommée internationale à qui il a simplement donné la parole, dans le but louable de créer le débat » [14]. Aucune méthode ne permet donc de prouver de manière infaillible le mensonge, l’intention du réalisateur de tromper. Alors, fin du jeu ? Nous proposons qu’il demeure possible de collecter des éléments de preuve révélant l’insincérité de la démarche proposée par le réalisateur et son impact sur son public. Une analogie peut ainsi être faite avec la médecine, où le charlatanisme est défini comme « le fait de proposer des remèdes illusoires ou insuffisamment éprouvés en les présentant comme salutaires ou sans danger » [15].

Du documentaire informatif au « documenteur », un « continuum d’engagement »

L’Enfance de Raleigh(détail), John Everett Millais (1829-1896)

Dans le cadre de controverses, des documentaires prétendent décrire le monde, mais en réalité le déforment et trompent le spectateur. Nous proposons donc d’accepter cette qualification de « documenteurs » pour en désigner l’insincérité, mais cette terminologie doit être précisée et ne devrait être utilisée que pour des documentaires s’inscrivant à l’extrême d’un « continuum d’engagement ». Nous proposons ainsi quatre catégories :

  • Le documentaire informatif qui présente des faits et des théories de la façon le plus objective possible, dans un souci de faire progresser la connaissance du spectateur.
  • Le documentaire engagé, qui soutient une thèse accusatoire, innovante, peu communément admise ou polémique, s’appuyant sur des faits établis et contextualisés, dans une démarche de conviction du spectateur à remporter.
  • Le documentaire sensationnaliste qui soutient, lui, une thèse accusatoire, innovante, peu communément admise ou polémique, en s’appuyant sur des procédés de falsification, d’omission ou de manipulation pour convaincre le spectateur.
  • Enfin, à l’extrême, le documenteur, qui soutient lui aussi une thèse accusatoire, innovante, peu communément admise ou polémique. Il s’appuie également sur des procédés de falsification, d’omission ou de manipulation, pour obtenir du spectateur un engagement allant cette fois au-delà du simple succès d’audience.

Savoir identifier les documentaires problématiques

Répétition de la Sérénade de Jean Jullien(détail), Henri Patrice Dillon (1850-1909)

À partir de quand un documentaire quitte-t-il la sphère des documentaires « engagés » pour celle des documentaires « sensationnalistes », voire des « documenteurs » ? Pour alimenter la réflexion, nous avons proposé six critères basés sur la littérature scientifique en matière de mensonge et désinformation [16]. Ces critères sont liés à l’œuvre elle-même, mais prenant aussi en compte le contexte dans laquelle celle-ci évolue. Ils constituent alors un « faisceau d’indices » et ont plusieurs particularités. D’abord ils vont au-delà de l’analyse du simple objet documentaire. Ils intègrent un contexte et questionnent la stratégie et les objectifs de son auteur, ce qu’il attend en termes d’engagement de ses spectateurs. Ensuite, ils évoluent au fil des quatre étapes du continuum d’engagement. L’objectif est de disposer de repères permettant de déceler des éléments d’alerte dans une œuvre, mais aussi son environnement, afin de mieux repérer un documentaire problématique.

  • La « narration » : mise en scène du narrateur, identification d’un rôle donné à l’auteur et au spectateur. Le continuum se décline ainsi : informer de façon impartiale le public / défendre une thèse non communément admise / proposer de révéler une vérité jusqu’ici ignorée du public / se mettre en scène pour découvrir « la vérité » et faire de ses spectateurs des initiés privilégiés. Ainsi, dans La Révélation des pyramides (2010), la narratrice promet des révélations de la part d’un informateur secret en lutte contre la « science officielle » que, bien entendu, les spectateurs du documentaire seront les premiers à entendre.
  • L’« opposition » : désignation d’un adversaire opposé au message du documentaire. Le continuum se décline ainsi : simple information / clarification de faits / affirmation d’une « vérité » allant spécifiquement à l’encontre d’une autre thèse / désignation d’un groupe de personnes empêchant l’émergence d’une vérité. Ce dernier cas peut être illustré par la série MH370 : l’avion disparu sur Netflix (2023) qui suggère l’existence d’un groupe chargé de dissimuler les traces de l’appareil avec des phrases chocs telles que « Qui a mis les débris sur cette plage ? », « Ils se foutent de nous », « Ils mentent depuis le début, ils mentent au monde entier » [17]. Néanmoins, un documentaire, relatant une enquête ou visant à « débunker » (démystifier) comme par exemple Pyramide, Le Grand Virage (2022) qui s’attaque aux mythes autour de la construction des pyramides [18], peut rester « engagé » quand bien même il opterait pour des logiques de narration ou d’opposition à l’extrême du continuum. C’est donc une accumulation et une intrication de l’ensemble des critères qui met en évidence un documentaire « sensationnaliste » ou un « documenteur ».
  • La « viralité » : signes d’une mobilisation d’une communauté, souvent numérique, pour promouvoir ou défendre le documentaire. Le continuum se décline ainsi : audience limitée à ce qui est réalisé par le documentaire lors de sa diffusion / manifestation d’un public en adéquation avec le documentaire / communauté se constituant autour du documentaire dans une démarche de prosélytisme / communauté mobilisée dans une logique d’affrontement avec les détracteurs du documentaire. Loose Change (2005) et ses rééditions ou suites Loose Change Second Edition (2006), Loose Change Final Cut (2007), Loose Change : An American Coup (2009) présentent les attentats du 11 septembre 2001 comme une conspiration du gouvernement américain, et illustrent bien cette volonté de viralité, mettant en scène et encourageant le mouvement des « truthers » (ceux qui recherchent la vérité) sur le Net à imposer cette thèse.
  • L’« appel à l’adhésion » attendue du spectateur, ponctué par un appel à l’action. Le continuum se décline ainsi : progression de la connaissance d’un sujet par le spectateur / recherche de la conviction du spectateur en s’appuyant sur des éléments factuels / volonté de convaincre le plus grand nombre de spectateurs en s’appuyant sur leurs croyances / volonté d’obtenir une implication directe du spectateur (appel à un soutien financier, un engagement militant, par exemple sur les réseaux sociaux). Hold-Up (2020) est un cas d’école : ce « monument de désinformation » [19] a deux suites, Hold-On : Primum Nocere (2021) et Hold-Out (2022). Son site web « citoyen » [20] multiplie les appels aux dons, fait la promotion du dernier film de son réalisateur Pierre Barnerias Miracles, la science impuissante face à l’inexplicable (2023), propose une émission spéciale (payante) Hold-Up, 3 ans après et met en avant les productions de Citizen Light, la « première agence d’information internationale éthique, indépendante et citoyenne [qui] permettra à tous d’avoir une information dont la source c’est vous » [21].
  • Le « contenu » : identification d’éléments de désinformation, de falsification ou de manipulation. Le continuum se décline ainsi : factuel / privilégie un point de vue / s’appuie sur des propos mensongers ou fallacieux au service d’une thèse cherchant à semer le doute ou la confusion / s’appuie sur des propos mensongers ou fallacieux au service d’une thèse assénée avec certitude. On trouve ici à cet extrême la docusérie JFK, un destin trahi (2021) d’Oliver Stone, déclinaison de son documentaire JFK : L’Enquête (2021) qui prétend présenter les preuves de l’assassinat du président Kennedy en 1963 par les services secrets américains.
  • Les « sources » : fiabilité des sources du documentaire (simple témoignage à expertise reconnue), partialité ou non de leur sélection. Le continuum se décline ainsi : fiables et diversifiées / fiables et sélectionnées en appui de la thèse défendue / non fiables et sélectionnées en appui à la thèse défendue / identifiées comme des sources de désinformation et sélectionnées en appui à la thèse défendue. Un cas célèbre de falsification est représenté par les films Vaxxed : From Cover-Up to Catastrophe (2016) et Vaxxed II : The People’s Truth (2018) au service d’une fraude scientifique [22] affirmant un lien entre la vaccination contre la rougeole-oreillons-rubéole et le risque d’autisme.

Ces six critères ont été regroupés dans une grille d’analyse testée sur trois films documentaires [16]. Ils devront être affinés par des mesures empiriques, mais ils fournissent des premières pistes permettant de questionner la sincérité et d’appréhender la crédibilité d’un documentaire. Par-delà le débat sémantique, ils amènent aussi à raisonner au-delà de l’objet documentaire et de chercher à comprendre le contexte dans lequel il évolue, les intentions de son auteur, sa trajectoire, sa démarche auprès de sa communauté et des détracteurs.

Références


1 | Karel W, « Débat avec William Karel autour de son film Opération Lune », Institut d’astrophysique de Paris, 1er janvier 2004.. Sur canal-u.tv
2 | Bertin-Maghit JP, Les Documenteurs des années noires, Nouveau Monde, 2004.
3 | Agence France Presse, « En Chine, ciné obligatoire pour un film à la gloire du président Xi », Le Point, 14 mars 2018.
4 | Cassivi M, « Michael Moore est-il un documenteur ? », La Presse, 6 mai 2007.
5 | Rioux C, « Documentaire ou “documenteur” », Le Devoir, 4 mars 2006.
6 | Demoux P, « Le Cauchemar de Darwin rebondit », Libération, 21 janvier 2008.
7 | Agence France Presse, « Cauchemar de Darwin : la condamnation d’un historien confirmée en appel », Jeune Afrique, 11 mars 2009.
8 | Seydoux A, « Netflix et Cléopâtre : un choix non fondé sur la recherche historique », [Association de lutte contre la désinformation en histoire, histoire de l’art et archéologie], 10 mai 2023. Sur academia.edu
9 | « La supercherie d’Oak Island », Expérience canadienne, 2023. Sur houston-macdougal.com
10 | Boulay F, « Fausses informations et “documenteurs” sur les réseaux sociaux aujourd’hui », Preac, Patrimoine archéologique de Bibracte, 7-8 avril 2022. Sur youtube.com
11 | Durand TC, Tapas V, « Diffuser l’esprit critique de manière ludique via YouTube », in Des têtes bien faites, PUF, 2019, chapitre 12, 193-206.
12 | Nadau L, « “MH370 : l’avion disparu” : “une honte pour Netflix”, selon l’expert aéronautique Xavier Tytelman », Marianne, 16 mars 2023.
13 | Almandrala A, “A new film claims root canals cause cancer : don’t believe it, dentists say”, The Guardian, 4 février 2019.
14 | Lehman C, « Journal d’épidémie. “Hold-up” : courage fuyons ! », Libération, 7 décembre 2020.
15 | Lavaud-Legendre B, « Charlatanisme et droit pénal », Les Tribunes de la santé, 2008, 20 :67-75.
16 | Tomas F et al., « Les “documenteurs”, nouvelle arme dans la guerre de l’information », Revue internationale d’intelligence économique, 2021, 13 :119-42.
17 | Hardin C, « Enquête Netflix MH 370 : les thèses complotistes ont la vie dure… »,TourMag, 23 mars 2023.
18 | Commarmond D, « Documentaire Pyramide le grand virage : une mise en perspective pour décrypter les techniques des documenteurs », VeilleMag, 21 avril 2021.
19 | « Hold-Up : l’analyse », Collectif Covid 19 Fédération, 17 novembre 2020. Sur covid19federation.wordpress.com
20 | Tprod distribution, “Citizen Video”, site de streaming. Sur citizen-v.com
21 | Site de Citizen-light. Sur citizen-light.fr
22 | Cunningham D, « L’affaire du docteur Andrew Wakefield : les faits », SPS n° 317, juillet 2016. Sur afis.org

Publié dans le n° 349 de la revue


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Les auteurs

Frédéric Tomas

Assistant Professor en Communication et Cognition à la Tilburg University (Pays-Bas).

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Thibault Renard

Expert en intelligence économique, en charge de la commission « Manipulations de l’information » de l’Association (…)

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